Imaginez, nous sommes le 31 décembre, il est tard, vous êtes soit au lit (je ne juge pas), soit devant la télé (je ne juge toujours pas), soit sous la table à 4 grammes (nope toujours pas) et malgré tout cela voici le bilan 2022!

OK Podium

Encore une fois, cette année, difficile de choisir qui est est vraiment le meilleur donc comme souvent le mieux c’est de ne pas choisir et d’élire un trio!

Carpenter Brut confirme avec Leather Terror qu’il est bel et bien le patron de la Synthwave. L’album propose une variété jamais vu dans le registre avec une pléthore d’invités prestigieux sans parler du fait que le bonhomme se donne les moyens de ses ambitions.

Bloodywood c’est la fraîcheur et l’énergie d’un groupe catapulté sur le devant de la scène grâce aux réseaux sociaux. Mais à la différence de beaucoup d’autres dans la même situation, eux ont confirmé. Les gars sont talentueux et proposent quelque chose de différents tout en assumant influences et leurs origines. Rakshak est un cocktail réussi.

Et enfin notre troisième laron n’est autre que Pain Remains de Lorna Shore. Un concept album aussi ambitieux qu’il estabsolument monstrueux, se payant au passage le luxe de redéfinir les codes du Deathcore et de probablement être ce qui a été fait de mieux dans le genre.

La découverte

Imaginez découvrir un aussi bon album près de 30 ans après sa sortie! Mieux vaut tard que jamais me direz-vous. C’est ce qui est arrivé avec Symbol Of Salvation d’Armored Saint. A la maison c’est devenu un de nos albums « doudou ».

Les bonnes surprises

Je n’en attendais rien et pourtant Arch Enemy et surtout Witchery m’ont agréablement surpris.
Les premiers avec un album aux forts relents de Heavy avec des titres vraiment solides. Et pour une fois depuis très longtemps j’ai eu envie d’y revenir.

Les seconds parce qu’habituellement on s’ennuie et que cette fois-ci, ils ont sorti la machine à baffe. Là aussi un album solide aussi teigneux que gras. Le Thrash suédois comme on l’aime.

Toujours au rayon Thrash, l’EP de Vio-lence est lui aussi une excellente surprise.

Suède vs Finlande

Duel de titans cette année en matière de Death Metal mélodique. Les tauliers suédois de The Halo Effect font face à aux finlandais de Wolfheart.

En terme de Death mélo, ce sont 2 écoles qui s’affrontent et aussi 2 façons bien différentes d’aborder la chose. Bien que The Halo Effect m’ait beaucoup plus avec son dépoussiérage fort classieux du son de Göteborg, Wolfheart emporte la mise avec un album capable de vider mon stock de superlatif. Ceci dit nous sommes quand même en train de chipoter pour savoir si Ferrari est mieux que Lamborghini.

Vous vous êtes plutôt Ferrari?

Ou Lamborghini ?

Pschit

Vous allez me demander ce que c’est que cette catégorie. C’est très simple, c’est celle des groupes sur lesquels je fondais de grands espoirs, qui ont répondu présents et qui sont malgré tout parti aux oubliettes. Voici 2 cas d’école avec Meshuggah et Bloodbath.
Les 2 groupes ont sorti 2 fantastiques albums (respectivement Immutable et Survival Of The Sickest) et pourtant… pas moyen d’y revenir.

Vice versa

Dans cette catégorie se retrouvent conjointement Megadeth et Machine Head. L’un est bon sur album mais est catastrophique sur scène. L’autre est son exact opposé. Je vous laisse deviner qui est qui en lisant ou relisant les chroniques de leurs albums respectifs.

J’ai envi d’aimer mais pas moyen…

En écoutant un disque, avez-vous déjà cette sensation de réaliser que c’est super quali mais sans arriver à aimer ce que vous écoutez? C’est exactement ce qui s’est produit pour moi avec les albums de Behemoth et Revocation cette année. De diou que c’est frustrant.

Les pétards mouillés

La liste est potentiellement longe mais si on ne doit en garder que 2, ce seront Slipknot et Soilwork. Le premier avec un album franchement bof et le second en totale roue libre, à la limite du manque d’inspiration.

‘tendez voir. Rammstein aurait pas sorti un album cette année? Ah ouais… pour vous dire à quel point il m’a marqué.

Ils ont survécu à 2022

Obscura, The Monolith Deathcult, Act Of Denial, Insomnium (quelle surprise) et Slaughter To Prevail tourne toujours sur une base régulière. Ainsi que Belzebubs qui est un des rares à pouvoir dire qu’il a survécu plusieurs années.