Le hasard fait parfois bien les choses. Imaginez qu’entre les 2 week-ends du Hellfest, Carpenter Brut débute sa tournée mondiale à Nantes. COMME PAR HASARD.

En bonne groupie que je suis, il m’était donc impossible de louper ça. Direction le Stereolux à Nantes, tout près du hangar « des machines » pour voir ce que vaut le nouveau set de Carpenter Brut.

Carpenter Brut - Stereolux

C’est Sierra qui a la lourde tâche d’ouvrir les hostilités. Seule derrière ses machines, elle envoie un set extrêmement massif en terme de son. Niveau ambiance je suis assez peu client de ce qu’elle propose. J’avais un peu l’impression d’être dans un showroom qui vend des trucs inutiles à des prix exorbitants. Blague à part c’est solide et je salue d’autant plus la performance car il est extrêmement difficile de faire vivre un concert en étant seule sur scène, à fortiori juste avec des instruments électroniques.

A peine un petit quart d’heure après Sierra, la salle prend feu. Toujours accompagné de ses 2 compères batteur et guitariste, Carpenter Brut déboule pour étrenner sa nouvelle config’ scénique.

On garde le principe des écrans en fond de scène mais la batterie est désormais côté droit et les claviers sont montés sur un support mobile ciglé d’un énorme pentagone. Ca claque, c’est très visuel et surtout avec cette nouvelle mobilité Carpenter Brut rend son set plus dynamique.

Visuellement ça claque encore plus, les lumières sont sublimes, par contre épileptique s’abstenir. Les visuels sur les écrans sont désormais bien plus sobres, exit le gore et les nichons. C’est moins marrant mais c’est plus chiadé.

Pas de spoile sur la setlist, sachez juste que tout ce qui doit y être y est. Il y a un enchaînement de 3 titres que j’adore qui m’a particulièrement mis en joie.
Micro spoile quand même: Persha est venue chanter Lipstick Masquerade. J’ignore si elle sera sur d’autres dates mais ce fut une bonne surprise.
En revanche, la grosse surprise est que nous avons découvert que Carpenter Brut était doté de parole. Ca dure quelques secondes à la fin du concert, juste pour lâcher une connerie avant d’enchaîner sur le dernier titre. Du Brut dans le texte.

Objectivement: on sentait que c’était le tour de chauffe. Les automatismes ne sont pas encore là et l’ingé son c’est un peu loupé sur le son de la guitare.
Pas objectivement: BORDEL QUEL PIED.