Mon challenge du jour : vous montrez qu’on peut faire aussi bien voir mieux que les suédois en matière de death mélodique – rien que ça. Et pour ça direction la patrie de Luca Turilli avec Disarmonia Mundi. Charmant petit groupe italien qui s’est adjoint les services de plus overbooké des suédois au chant : Bjorn Speed Strid.
Avec Fragment Of D-generation, second album autoproduit (il faut le signaler) du groupe, Disarmonia Mundi frappe un grand coup. Non seulement parce qu’ils se payent un intérimaire de luxe en la personne de Strid au chant, mais parce qu’en plus ils sortent une petite merveille d’album qui ferait pâlir bien des groupes bien mieux dotés niveau marketing.
Chaque chanson est soigneusement élaborée, on sort des plans classiques avec des morceaux relativement longs, aux structures plus complexes, des solos simples, efficaces et bien pensées et aussi l’apport non négligeables des machines qui donnent à l’ensemble un petit air ‘soilworkien ‘ pas dégueu. Mais la parallèle s’arrête la.
Musicalement on a droit à tout un chargement d’harmonies et de mélodies hyper agréables, soutenu par des rythmiques tantôt lourdingues tantôt légères, les machines apportant parfois une touche de mélancolie avant que les guitares ne reviennent labourer le terrain avec du riff göteborgien à tomber par terre. Ajouter par-dessus un Speed Strid qui alterne avec bonheur growl et chant clair – que cela dans les couplets ou les refrains et vous obtenez simplement un disque les plus kiffants de ces derniers mois dans ce style pourtant surcharger en ce moment.
Niveau production et mixage, pour un disque fait à la maison… c’est juste hallucinant. C’est très propre, très bien mixé et hyper efficace.
Vous l’aurez compris, D-generation est mon coup de coeur du moment. Je le recommande cependant chaudement à tous les amateurs de bon métal que des groupes comme Mnemic ne laissent pas insensible.
Et je vais vous dire un truc, je n’ai qu’une hâte : que le troisième album qui est en préparation arrive vite.
