Alors que revoilà notre duo italien préféré… The Isolation Game marque le grand retour de Disarmonia Mundi (Claudio et Ettore pour les intimes) avec un nouvel album plein de bonnes choses.

Car fidèles à leur habitudes, les 2 italiens nous pondent un album de haute volée avec du refrain aguicheur en veux-tu en voilà, des titres variés mais toujours prenant et surtout grande nouveauté : peu de Speed Strid au chant.

Disarmonia Mundi - The Isolation Game

Désireux de s’affranchir de leur image de « clone italien de Soilwork » ils ont décidé de faire bien moins appel au service du suédois qui n’est plus présent que par intermittence sur quelques titres et encore, il faut le chercher. Un mal pour un bien ? Ho que oui, sans dénigrer le travail du scandinave, Claudio aussi bien qu’Ettore assure le chant (dans toutes ses variantes) avec talents. Il n’est en effet pas rare de retrouver avec 2, 3 voir 4 couches de chant posées par-dessus des guitares au son nettement plus aiguisé qu’auparavant. D’autant que les riffs sont assez redoutables dans leur genre (Perdition Haze).

Côté son, pour un autoprod, ça envoie du bois. C’est propre, puissant et bien mixé. Ca n’est pas non plus sans rappeler par certaines aspects des productions scandinaves récentes – je pense surtout à Mnemic – période Audio Injected Soul pour le côté glacialement efficace (Cypher Drone).
Au milieu de ce concert de louanges, le petit bémol que j’apporterais concerne les compos et la longueur de l’album. Si celui-ci est plutôt bien pourvu avec 13 titres au compteur et que la qualité générale des titres est plutôt voir très bonne, au bout de la 10 ou 11 ème chanson, on a comme légère impression de tourner en rond. C’est dommage car cela nuit à la bonne impression générale qui se dégage de The Isolation Game.

The Isolation Game est bon, voir même très bon, pour peu que l’on aime cette espèce de néo-death mélodique thrashisant teinté de samples. Sur le papier ça peut paraître un mélange totalement improbable et pourtant ça le fait, surtout quand c’est fait de la sorte. La classe à l’italienne.