Huuiiiiiiiiiiiiii le retour du grand zen dans ses pérégrinations musicales !
Après avoir donné dans la country folkisante, sensei bibendum s’attaque au blues et le moins que l’on puisse dire… c’est que ça claque… comme une clé de bras qui vous plierait le coude à l’envers.

L’album part sur 2/3 titres que je qualifierais de typique dans le son et dans l’esprit du blues. Le disque prend ensuite un tournant plus moderne en faisant quelque peu évoluer son son et son tempo vers un style peu plus moderne.

Steven Seagal - Mojo Priest

La voix rocailleuse du roi de la tatanne se prête merveilleusement à l’exercice de style que représente le chant sur une telle musique et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y réussit fort bien.

Accompagné et aidé en cela par un groupe de musiciens qui doivent visiblement prendre un pied d’anthologie à jouer ce type de morceaux.

Le parti pris de laisser un son plutôt brut au disque donne vraiment l’impression que l’on est assis dans un bar de la Nouvelle-Orléans avec le groupe en train de jouer sur scène. Les guitares ont ce petit son unique qui donne cette touche si particulière aux chansons de blues. Malheureusement cette agréable sensation n’est présente que sur les premiers titres, la suite a droit à une production plus léchée et, je sais que ce que je vais dire est inquiétant venant de moi qui râle toujours quand la prod est dégueu, mais là pour le coup, j’aurais préféré qu’elle soit moins clean et qu’elle garde ces petits craquements bien sympathiques. Quoiqu’il en soit, de la première à la dernière chanson on se régale et on est surpris par la qualité et l’homogénéité de l’ensemble.

Non ce n‘est pas du BB King, ça n’en a d’ailleurs pas la prétention mais alors qu’est-ce que c’est bon !
Saumon agile surprend encore et sort une petite merveille de blues qui sent bon le sud et le bayou. Roooooh comment je suis fan…