Helldorado ou les nouvelles aventures « des mecs déguisés en cowboys qui font du Thrash ».
Découvert sur un malentendu au Hellfest 2023 suite à la citation juste au-dessus, nous voici avec Helldorado face au troisième album du groupe. Ce dernier fait suite à Deathwestern qui date de 2023.
Quoi de nouveau chez les gars du Nevada? Rien, on prend les mêmes et on recommence. Du Thrash bien bas du front qui envoie sans autre forme de procès.
Ok j’exagère un peu, il y a un peu de nouveau. Notre quintet a revu la qualité d’écriture des morceaux à la hausse. C’est un peu plus varié, un peu plus élaboré aussi. Stylistiquement on reste sur du Thrash assez basique mêlant des influences californiennes (type Slayer ou Metallica) avec un chant coreux venant de côté Est. Stu Folsom n’emportera pas le prix de chanteur de l’année quand il s’essaie à autre chose qu’hurler (Bird Song Of Death, Prayer Lips, ANNIHILISM) mais l’effort est louable.
Ces 3 chansons sont d’ailleurs la seule vraie tentative de proposer autre chose avant que les vibratos ne reviennent à la charge sur Waiting For The Reaper. Titre qui pourrait figurer sur un album d’Hatebreed sans personne n’en soit choqué le moins du monde.
L’affaire est pliée en 26 minutes, un peu moins si on met de côté l’instrumentale Cleansing mais se finit en apothéose sur Stigmata Scars et les mosh pit endiablés qu’elle ne manquera pas de provoquer.
Globalement, je préfère Helldorado à Deathwestern. Plus abouti, un peu plus varié mais surtout mieux écrit, il ne manque pas grand chose pour que le groupe quitte la catégorie des « plaisirs coupables » pour entrer dans celles « plaisirs coupables assumés ».
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