Quoi de mieux pour un lendemain de Noël qu’un petit Panzerchrist?

Silencieux pendant près de 10 ans et très prolifique ces 10 derniers mois avec un album et un EP, les danois sont déjà de retour avec Maleficium, Pt. 1.

Panzerchrist - Maleficium, Pt. 1

Après un retour au mieux timoré, au pire pas inspiré les danois semblent avoir trouver une nouvelle direction qu’ils vont explorer tout au long du bien nommé Maleficium, Pt. 1. Je dis bien nommé car plane sur l’album une atmosphère de plus dérangeantes et pour le coup très réussie. Que ce soit avec des arrangements pour accompagner les titres ou bien carrément des riffs dissonants (Weak Is The Flesh). Si on ajoute en sus la voix de Sonja, qui semble définitivement avoir trouvé sa place dans la musique du groupe, sans être sur l’album de l’année, on est sur quelque chose de solide.

Panzerchrist semble aussi avoir repenser ses structures de titres. L’impression de les voir traîner en longueur qui était patente sur Last Of A Kind est inexistante ici. Sans parler de la qualité d’écriture largement revue à la hausse. En témoigne le solo qui accompagne le final de Mist On The Moat. Cette lead finale est absolument dantesque et le petit clavier en fond achève de rendre la chose bien glauque.

Autre point qui rend Maleficium, Pt. 1 efficace est cette maîtrise d’un pseudo mid-tempo posé sur un mur de double. C’est lourd et les riffs massifs qui accompagnent le tout font bien le boulot même si au final c’est vraiment la lead qui fait la différence.
Cela dit ils sont aussi capable de proposer d’intéressantes variations de tempos et de sonorité. Sister Death, où il n’y a parfois que la double. pédale de la batterie en est le plus parfait exemple. L’effet est saisissant.

Pour tout dire, je n’attendais rien de Maleficium, Pt. 1 et Panzerchrist m’a très agréablement surpris. Sûrement pas l’album de Death de l’année mais un album de Death solide sur les appuis. Y’a bon.