Allégorie d’une variation sur le même thème.

Si il y a bien une chose que l’on ne peut pas retirer à 1349, c’est de se tenir à la ligne directrice du groupe, à savoir: du pur Black Metal old school. Un choix qui s’entend et se défend. Encore faut-il qu’il y ait un peu de fond pour soutenir la forme.

1349 - The Wolf And The King

C’était déjà plus ou moins palpable sur The Inferal Pathway, la machine avait l’air de s’essouffler un peu. Confirmation avec The Wolf And The King. Certes les fondamentaux sont là, les blasts, les riffs plus ou moins inspirés et un solo pour faire bonne figure de temps en temps. Sur le papier, l’album coche toutes les cases.

A y regarder de plus près, The Wolf And The King offre le minimum syndicale du minimum syndicale. Les huit titres s’enchaînent sans qu’on sourcille à un quelconque moment sur un passage précis ou un plan qui nous titillerait les esgourdes. Allé, je vous donne à la rigueur The Vessel And The Storm qui semble courir sur des charbons ardents à cause de ses incessants changements de rythmes. Point bonus pour la basse. Sorti de ça, 1349 semble être en pilote automatique.

L’intégrité est une chose, surtout dans le Black Metal et chez les vieux de la vielle comme 1349. Certes ils n’ont plus rien à prouver et j’ai envie de dire que tant que ça avoine en concert, j’y serai. Mais sur album, pas sûr qu’on m’y reprenne. Correct sans plus.