Tradition oblige, nous remontons le temps pour voir ce qui se passait il y a 20 ans dans le monde.

Comme d’habitude, faisons un peu le tour des événements marquants de l’année. Si en 2001, il y avait « des évidences », 2002 est moins flamboyant en la matière (si j’ose dire).

1er janvier, l’Euro devient la monnaie unique de 19 pays. Le 3 février les New England Patriots gagne le premier de leur six Super Bowl. 3 jours plus tard, l’inoxydable Elizabeth II fêtait ses 50 ans de règne. Le 5 avril, Layne Staley (Alice In Chains) décédait d’une overdose. 31 mai – ouverture de la Coupe du Monde de football au Japon et en Corée du Sud à laquelle la France se fait piteusement sortir sur un air de Johnny.

Le 19 juin, le marché aux poissons de Wuhan en Chine ouvre ses portes. Un peu moins de 20 ans plus tard il sera à l’origine de l’épidémie de ses grands morts qui nous emmerde depuis 2 ans.

Le 10 septembre, la Suisse entre (enfin?) aux Nation Unies et le 15 décembre, les Simpsons abandonnent officiellement l’animation traditionnelle pour passer au tout numérique.

En 2002 vous avez joué à: Super Mario Sunshine, Halo, Warcraft III, GTA: Vice City et Burnout 2: Point of Impact (les vrais savent). Entre 2 parties, vous avez vu au ciné: Star Wars Episode II: l’attaque des clowns, Le Seigneur des Anneaux: les Deux Tours, Spider-Man, Blade II et Resident Evil premier du nom.

Formation / Reformation / Déformation

Parmi les petits nouveaux sur la scène Métal, on peut notamment citer les premiers groupes de Deathcore (All Shall Perish, Despised Icon, Suicide Silence), quelques thrasheurs sympathiques (Gama Bomb, Vektor, Violator) et des trucs qu’on préfère oublier (Angtoria, Sonic Syndicate). A noter aussi les arrivées d’Audrey Horne, DevilDriver, Drudkh, Eluveitie, Obscura et Velvet Revolver.

Côté démembrement, il faut retenir ceux d’Alice in Chains, Fear Factory (le premier et pas le dernier comme chacun sait) et Megadeth.


Côté ragots: Mustaine désintègre Megadeth au prétexte d’une blessure au bras. Son égo, lui, va bien malgré le four monumental de Risk.
Dave Lombardo est de retour à la maison mère (Slayer) tandis que Marko Hietala quitte Sinergy pour Nightwish.

The Big Hits

Commençons par la scène US.
Un groupe venu du froid nommé 36 Crazyfists sort sont premier album (Bitterness the Star), leurs copains de label Killswitch Engage et Stone sour font de même avec Alive or Just Breathing et Stone Sour ainsi qu’Atreyu avec Suicide Notes and Butterfly Kisses. Cannibal Corpse sort un huitième album avec Gore Obsessed tandis que Crazy Town et Disturbed tentent de refaire un carton avec leur seconds albums respectifs Darkhorse et Believe. Le résultat sera pour le moins mitigé.

Toujours au chapitre des seconds albums: Down s’est senti obligé de faire un second album 7 ans après NOLA. Hatebreed persévère avec Perseverance et Papa Roach nous fait du drama avec Lovehatetragedy.


Korn confirme qu’ils sont absolument Untouchables dans leur registre.

Côté fond de tiroir, Manowar amuse la galerie avec Warriors of the World, Soulfly lâche déjà l’affaire sur les titres avec 3 et System of a Down pond sous la contrainte Steal This Album!. En effet, le disque est sorti dans des conditions obscures suite à la fuite de chansons non finies qui seraient des chutes de studio de Toxicity, ce que le groupe réfute. Enfin pour terminer avec les USA, le cadavre encore chaud de Fear Factory subit les derniers outrages avec l’exhumation de Concrete. Je vous renvoie au dossier sur le groupe pour plus d’informations.

Pendant ce temps-là en Europe et plus particulièrement en Suède, un p’tit groupe nommé Bloodbath sort un album pour le fun (Resurrection Through Carnage). Leurs compatriotes ne sont pas en reste. Amon Amarth connaît enfin la consécration avec Versus the World, Dark Tranquillity fait une nouvelle fois hurler ses fans avec Damage Done, Meshuggah fait du rien avec Nothing, Opeth fait coup double avec Damnation et Deliverance, Pain fait des jeux de mots sur Nothing Remains the Same et Soilwork sort un de ses tous meilleurs albums avec Natural Born Chaos. Quant à leurs bros d’In Flames, ils prennent le chemin du côté obscur sur Reroute to Remain (titre lourd de sous-entendu avec un peu de recul).

Pour rivaliser avec les suédois, le reste de l’Europe se met en ordre de marche. Les voisins norvégiens envoient Satyricon et
Immortal au front avec Volcano et Sons of Northern Darkness. Toujours au nord, la Finlande lâche les monstres de Lordi avec leur premier album Get Heavy tandis que Nightwish fête l’arrivée de Marko Hietala avec Century Child.

Plus au sud, l’Allemagne s’agace fort avec Heaven Shall Burn et Whatever It May Take, les italiens de Lacuna Coil cartonnent avec Comalies et pour finir la Pologne casse des rotules avec ceux qui sont déjà des vétérans à l’époque: Vader (Revelations) et Behemoth (Zos Kia Cultus).

Comme d’habitude la sélection est non exhaustive!
Si tout va bien, on se retrouve en 2023 pour parler de 2003.