Comme il est de coutume, nous commençons la nouvelle avec un album de l’année précédente parce que… PARCE QUE.

Au menu du jour, le septième album de Sarke. Le groupe et moi nous sommes déjà croisés lors d’un premier rencard au Wacken 2018 qui a tourné court. Nocturno Culto n’étant visiblement pas un homme de scène. Néanmoins, curieux et poil têtu parce que j’avais la sensation d’être passer à côté de quelque chose, je redonne sa chance au groupe sur album.

Sarke - Allsighr

Brillante idée que celle-là car s’eut été bête de raté un tel disque. Comme je n’ai aucune de de ce qu’a produit le Sarke auparavant, je vais la jouer novice.

Nous sommes ici face à un album aux confins du Black, du Rock du Prog’ avec un peu de rock classique au milieu. C’est un bazar sans nom à décrire mais à l’écoute tout cela est limpide et c’est absolument fantastique!

Nocturno Culto fait du Nocturno Culto et chante… enfin « chante » est bien grand mot. A ce stade il parle en rythme. Bref. Aucune sorte de variation n’est à attendre de sa part sur les 10 titres de l’album mais ça colle parfaitement à l’ensemble. Heureusement, les autres proposent d’intéressantes variations aussi bien dans les riffs que dans les plans de batterie. J’ai même fini par m’habituer l’infernale kick en plastique de la batterie, c’est dire. Mention spéciale à Anders Hunstad qui fait merveille avec ses claviers. Les ambiances sont fabuleuses (Funeral Fire, Imprisoned).

Contrairement à ce que laisse penser les premiers titres d’Allsighr qui sont relativement lents, le tempo s’emballe un peu sur la seconde moitié avec un tournant très Rock n Roll (Beheading Of The Circus Director). Si certains titres sont un poil plus alambiqués dans leur structure et peuvent laisser circonspect, l’ensemble s’écoute tout seul. Prenant et entraînant, tapant souvent juste, on se laisse prendre au jeu et on redemande. Parce que oui, Allsighr fait partie de ces disques qu’on relance immédiatement lorsqu’on est arrivé au bout.

Ambitieux, varié et d’une fraîcheur insoupçonnée, c’est le sans faute pour ce septième album de Sarke.