Wacken 2018 – saison 29 – épisode 14
Plus c’est le foutoir, mieux c’est. Hé ouais.

Je ne vous présente pas les lieux, à priori vous êtes aussi rôdés que moi à l’exercice.
Cette année sera néanmoins un peu différente des précédentes. En effet, elle sera placée sous le signe de l’imprévu puisque mon compagnon de voyage s’est fracassé le crâne lors d’un accident de wakeboard 3 jours avant le départ – je vous rassure il est toujours en vie mais plus très sain d’esprit (il aime toujours In This Moment et déteste toujours Ghost). C’est donc seul que j’ai pris la route pour cette lointaine prairie allemande, antre du plus grand festival de nawak qu’on ait vu ces dernières années.

Festival de nawak qui débute dès l’arrivée au camping VIP soit disant complet mais qui ne l’est pas vraiment et où garer sa voiture oblige à mentir à la sécu en disant qu’on est déjà installé. Bref, je vous passe les détails de l’arnaque, toujours est-il que se trouver une place est difficile et au final un gang de français possédés aura la bonté de m’accueillir parmi eux pour ce qui fut, en ce qui me concerne, un des meilleurs Wacken de l’Histoire. Au moins en terme d’ambiance et de rencontres.

Mercredi 1er

Comme le site a encore un peu changé de config’, nous partons en repérage. En effet, le bar VIP/Presse, lieu de toutes les débauches passées, a encore changé de place et se retrouve plus proche du chapiteau abritant les WET et Headbangers Stage. Tant mieux, ça m’arrange puisque la plupart des groupes qui m’intéressent joueront là. A noter: la disparition de la passerelle des enfers dont l’ascension devenait un supplice après 3 jours de fest. A retenir aussi, le bracelet ‘photo’ permet toujours de rentrer sur le site principal via « les backstages », un petit passe-droit fort appréciable qui permet de ne pas se mélanger au vile peuple. Mais ça vous vous en foutez royalement, non?
En ce mercredi soir, direction la Wasteland Stage pour s’approprier les lieux en vue de ce qui jouera samedi soir.

Toxic Holocaust
Gentille mise en jambe avec le Thrash Crossover made in USA.
Bon… c’était bien sans plus et comme c’était un des seuls groupes à m’intéresser en ce mercredi soir il a bien fallu faire avec.

Sepultura
Normalement Sepultura, c’est une affaire qui tourne sur scène sauf qu’en cette chaude soirée d’août, la machine s’est grippée. Sans parler d’un début de setlist qui fut discutable au plus haut point, c’est l’interprétation qui fut surtout le gros point faible. Non pas que ce fut mal joué, ça reste Sepultura. Non ce qui était vraiment dérangeant c’était le tempo. PUTAIN QUE C’ÉTAIT LENT! Territory joué plus lentement que sur album il faut quand même le faire. J’ai fini par plier bagage tellement c’était chiant.

Après ça retour au camping pour une douche (CHAUDE!!! – comprendre surtout que pour une fois les douches n’étaient pas en liaison directe avec le pôle le plus proche) et une conversation épique entre mon vieux pote roumain et un russe sur l’invasion de la Crimée par les russes justement. Sachant que les 2 étaient beurrés. Ne me demandez pas lequel a gagné la bataille d’argumentation, j’étais trop occupé à torpiller la bouteille de țuică.

Jeudi 2

Avec un peu plus de 30° dans la tente à 8h du matin, on oublie la grasse matinée. Et ce jeudi il a fait chaud, très chaud, trop chaud. Difficile de compter le nombre de fois où j’ai vidé ma gourde de flotte. Bref à un moment il faut y aller…

Vince Neil
Vous n’avez jamais vu Mötely Crüe en concert? Ca tombe bien, Vince Neil – enfin plutôt son double 3 fois plus fat – a pensé à vous. Son set est constitué de 10 chansons, 9 morceaux du Crüe et une reprise de Led Zep.
Nonobstant une surcharge pondérale qui est un gêne évidente en terme de mobilité, ce cher Vince se donne autant que possible mais a un peu perdu en voix. Après ça reste sympa et il est toujours plaisant d’entendre les classiques. Un peu comme avec Dee Snyder et Twisted Sister. Les doigts dans la prise en moins.

Nergal plein de sel qui vient d’apprendre en pleine conférence de presse qu’il ne pourra pas voir le concert de Judas Priest parce qu’il sera en dédicace en même temps.

Gruesome
J’y suis allé pour ma culture, mon amour du Death US n’étant un secret pour personne. Pour le coup c’était pas mal du tout.
Et puis cette ESP Arrow de l’amour!

Vallenfyre
Tellement mieux qu’au Hellfest il y a 2 ans. Tellement plus efficace, tellement plus lourd, tellement plus quoi! Et en ‘plus’ Greg n’a plus besoin de lire ses paroles. On progresse.

There’s probably more metalheads in Wacken than in the entire New Zealand.

Alien Weaponry
La conférence de presse d’Alien Weaponry débute par un haka. Normal.

Converge
J’avais déjà trouvé ça puissant au Hellfest, sous le chapiteau allemand, le groupe a dégagé quelque chose d’encore plus fort malgré le peu de monde présent pour lui. Egaux à eux même, ils ont envoyé très très fort. Je n’aime toujours pas ce qu’ils font, mais quelle peignée sur scène!

Behemoth
Je l’ai déjà dit et je vais le redire, depuis 2/3 ans, Behemoth ça a baissé sur scène. Non pas que ce soit moins énergique ou moins bien interprété, c’est juste une question de setlist et ce concert n’a pas fait exception à la règle. Les titres de The Satanist cassent tout (selon moi). En attendant, Nergal & co nous ont quand même lâché un petite bombe avec la première mondiale en live de God = Dog, premier extrait de leur album à sortir I Loved You at Your Darkest. Un grand moment de poésie. Pourvu que ça nous ramène à l’époque de Demigod/Evangelion!

Belphegor
Helmut et son orchestre. Toujours en mode grand guignol, toujours en mode ballec’ mais quand même bien supérieur aux dernières fois où je les ai vu. Il faut dire aussi que le groupe a été bien servi en terme de lumières et de pyro.
Pas fou mais pas inoubliable, loin s’en faut.

Watain
Clairement le groupe le plus attendu de la journée sous le chapiteau. C’est peu de dire qu’ils ont clairement été à la hauteur des attentes. Un concert dantesque qui, si il n’a pas su recréer l’atmosphère dégueulasse ressentie au Hellfest, a explosé en terme d’intensité et de puissance le set joué à Clisson. 50 minutes de haine totale arrosée de projections de sang qui ont ravi la sécurité.

Dying Fetus
En général, Dying Fetus c’est la grosse branlée. Exceptionnellement, en ce chaud jeudi d’août 2018, la machine a tourné à vide. Je ne saurais pas vous dire ce qu’il manquait mais il y avait un petit truc dans l’air qui a rendu ce concert moins kiffant que d’habitude avec eux. Soyons clair, From Womb To Waste, ça reste ultra efficace mais ce soir l’ambiance n’y était pas.

Sarke
Je voulais voir Nocturno Culto en vrai, je l’ai vu. Mais à quel prix?
Mon dieu mais mec si ça te gonfle tant que ça de faire des concerts, fait comme Fenriz et reste chez toi.
Le mec est planté derrière son micro, caché derrière ses Ray-Ban so Black Metal pour ne pas qu’on remarque qu’il lit les paroles scotchées sur les retours. Aucun effort n’est fait et on n’est jamais vraiment sûr de savoir si il est en mode total « ballec’ frère » ou si c’est malaise TV en direct. Le gars ne sait clairement pas comment se comporter sur scène, les speechs entre les morceaux sont au mieux inexistants au pire ‘out of space’.
Sur le papier c’était sexy, dans les faits c’est un échec pire que The Last Jedi.

Gaahl’s Wyrd
Autant Sarke j’en attendais quelque chose parce que j’aime bien sur album, autant Wyrd j’étais en mode YOLO. La surprise n’en fut que meilleure. Du Black certes basique, à l’ambiance malsaine avec un Gaahl habité et charismatique. C’est dérangeant juste ce qu’il faut.

Seconde douche chaude – petit bonheur de la journée.
Ce coup-là, pas de délire jusqu’au petit matin, juste une bonne nuit de sommeil. Si tant est que se coucher à 4h du matin permette de faire une vraie nuit de sommeil.

Vendredi 3

Comme la veille, il a fait une chaleur infernale dès le matin mais contrairement à la veille, nous aurons tout le loisir de buller au camping, les premiers groupes nous intéressant ne jouant que vers 17h.
Ca me laissera le temps d’aller discuter avec les kiwis d’Alien Weaponry qui se sont installés juste à côté de nous.
Le départ pour le site verra la plus belle arnaque du week-end avoir lieu. Parce qu’être VIP ne suffit plus et que la navette Presse c’est pour les gueux, autant prendre une navette artistes et se faire déposer au catering artistes pour faire le plein au bar. Pas de question merci.

Fozzy
Arrivant juste pour la fin du set, je ne verrai que Jericho en train de faire le cake devant un public entièrement dévoué.
Ayant déjà vu le groupe, nulle doute que ce fut efficace.

Firewind
Les 2 habitués du fond qui me lisent régulièrement le savent, le Power Metal ce n’est pas ma came mais là j’avoue que j’en ai pris une petite derrière la tête. Curieux de voir la diva Gus G de près, je suis allé jeter un oeil à Firewind et il faut bien admettre que ça envoie très fort, que c’est très sympa en live et que je serais bien resté plus longtemps si un gang croate ne jouait pas à l’autre du site quasi en même temps.

2 Cellos
Mon entourage proche m’en ayant dit beaucoup de bien, j’avais donc coché le set de 2 Cellos sur le running order. Sans forcément en attendre des merveilles, je m’attendais à plus d’énergie de l’ensemble. En effet, nos violoncellistes attaquent par With Or Withou You de U2. Niveau mise en route on a connu mieux. Ca commence a remué un peu sur Smooth Criminal du grand Michael et ce n’est vraiment que sur Thunderstruck avec l’arrivée du batteur que les choses commencent à vraiment prendre vie. Hélas trop tard pour moi. Ca manquait de patate et je ne suis jamais vraiment rentré dans le truc même si sur scène ça joue. Pour ça rien à dire. Juste pas mon truc.

Children Of Bodom
Ayant zappé le groupe au Hellfest, j’avais vraiment envie de les voir cette fois-ci. Bon, sans être fou, c’était bien mais la setlist m’a laissé un petit goût d’inachevé aussi bien que de facilité. En roue libre.
Ho bah dis donc! Encore une ESP Arrow!

Bömbers
Moi qui me faisais une joie de voir Abbath hors de son registre habituel j’en ai été pour mes frais. En effet Bömbers n’a pas joué. Pourquoi? Tenez-vous bien: Abbath ne s’est pas levé! Le bestiaux a trop fait la fête la veille et il s’est réveillé trop tard pour avoir le temps de venir depuis son hôtel d’Hambourg jusqu’à Wacken. Putain mec ton concert était à 21h!
Il fallait voir le regard médusé du public lors de l’annonce de l’annulation. Combien de temps les pitreries d’Abbath vont-elles encore amuser la galerie?

Clawfinger
Bömbers ne jouant pas, je cherche un plan B et Ô joie, Clawfinger joue juste à côté. Le groupe n’ayant rien de nouveau à proposer et ayant déjà joué au même endroit l’an dernier, pas de surprises. Ca reste néanmoins plaisant de les voir faire les andouilles en envoyant leurs classiques devant un public connaisseur qui n’attend que ça.

Nightwish
J’abandonne Clawfinger pour aller jeter un oeil sur Nightwish histoire de… leur concert capturé ici même en 2013 (déjà!) pour un DVD m’a laissé un plutôt bon souvenir. Las, je n’ai jamais retrouvé l’ambiance de folie de ce concert. J’ai vu un groupe qui donne tout ce qu’il a mais qu’on sent fatigué par une longue tournée malgré tout le décorum et la pyro.

Chaque fois qu’un tshirt Wacken est vendu, un graphiste meurt.

B.
Connaissez-vous le Metal Heart à Wacken? Non? disons que c’est en quelque sorte « le lieux de rencontres » des coeurs métalleux solitaires. Une sorte de soirée Meetic sur fond de classiques du Hard Rock. Sauf que l’ambiance boule à facettes fait plutôt boîte gay (population constituée à 98% de mecs) et que les rencontres qu’on y fait… hum… bref je ne juge pas.

In Flames
Je suis allé y jeter un oeil en me plaçant pour Ghost car je me suis laissé dire que la pyro était complètement folle. Et en effet, je n’avais jamais vu des flammes aussi balèzes durant un concert. Nous parlons de flammes faisant la hauteur de la scène! Fou!
Sinon c’était aussi beau visuellement qu’insipide musicalement. J’ai vomi en voyant la setlist.

Ghost
La question à 1 million de roubles était de savoir si attendre un concert débutant à 1h45 du matin valait le coup. « HA OUI OUI OUI OUI! » © Julien Lepers
Setlist tutoyant la perfection, son dantesque, groupe en feu (au propre comme au figuré), Ghost a tué le game dès le premier morceau.
Comme c’était la première fois que je voyais le groupe depuis son remaniement, j’ai pu noter différent changements. Le plus évident est qu’ils sont désormais 8 sur scène. Il y a désormais un 3ème guitariste et une seconde nana au clavier. Perso j’avoue ne pas trop voir l’intérêt de ces renforts mais connaissant le Cardinal, si c’est là, ce n’est pas par hasard. Qui dit changement de musiciens, dit changements dans l’interprétation. Si niveau guitare/basse, il n’y a rien de flagrant, côté batterie/clavier ça change énormément. Frappes plus sèches et arrangements moins à mon goût, sinon pas de soucis, ça joue véner’. Bref c’était LE concert du jour.

Et là, c’est le drame.
Rassurez-vous, la douche était toujours chaude (une prouesse). En fait tout a basculé quand nos voisins polonais ont décidé de nous faire faire une dégustation à l’aveugle d’une boisson de chez eux. La vodka au poivre. PLUS JAMAIS CA.

Samedi 4

Nuit tranquille malgré l’ingestion du truc polonais. Heureusement, un petit vent frais souffle ce matin, rendant la chaleur supportable. A part ça… rien de nouveau sous le soleil (hahaha), le programme du jour débutant sensiblement à la même heure que la veille.

Skindred
Vu à mon corps défendant en attendant Gojira.
Autant musicalement ce n’est pas ma came, autant c’est efficace et il y a quelques bons riffs.

Gojira
Bonjour, c’est ici pour le cassage de rotule? Car bien entendu Gojira a sorti une prestation magistrale.
L’idée d’avoir balancé baleines et requins gonflables dans le public était du pur génie (même si casse couille pour les photos). Côté setlist, quand on case Heaviest Matter en numéro 2, ça pose de suite le niveau d’énergie de l’ensemble. Un beau concert joliment illustré par un écran faisant office de fond de scène et relevé par des pyros de bon aloi sur Flying Wales. Vraiment très bien même si je les ai trouvés un poil sur la réserve.

Madball
Ca faisait une éternité que je n’avais pas revu Madball sur scène. Quel pied! Ca fait du bien! Ca bouge, ça saute, ça fait n’importe quoi, ça déborde d’énergie et voir Freddy avoir la banane fait vraiment plaisir.
Côté setlist, je suis totalement à la rue ayant cessé de suivre les sorties du groupe depuis un bon moment. Mais putain que c’est bon!

Steel Panther
Pour un groupe qui a fait son concert directement à la descente de l’avion, je dois bien vous avouer que j’ai trouvé ça très bon. En tout cas beaucoup moins chiant que lors de leur dernier passage ici. Certes ça discute toujours beaucoup (trop) mais les vannes étaient vraiment très bonnes. Côté setlist, rien ne vaut les classiques. Death To All But Metal. Puisqu’on vous le dit.

Helmet
Ennui/20
Lumières dégueulasses, son discutable et setlist pas à mon goût.

Act Of Defiance
Grandeur et décadence. Il y a quelques années de ça, Chris Broderick et Shawn Drover headlinaient la Main Stage avec Megadeth, avec Act Of Defiance ils sont relégués sur la plus petite scène de Wacken. Pire ils ont joué devant 80 personnes à tout casser.
Et ce que je dis du groupe sur album se confirme en live, le registre choisit n’intéresse plus personne et malgré tout le professionnalisme du groupe, on s’est cordialement emmerdé pendant le set.

Arch Enemy
En terrain conquis donc totale roue libre mais avec tout ce qu’il faut en terme de show. Le débat portait donc plus sur le fait de savoir si Alicia portait une perruque ou pas. Et si c’était ses vrais cheveux, de savoir si sa couleur était testée ou pas sur des anus de babouins, sachant que c’est une vegan intégriste. Tout ça en direct du bar bien entendu.

Helloween – Pumpkin United
Concert événement pour les teutons! Pensez donc, tous les anciens et actuels membres d’Helloween présents sur la même scène pour 2h de concert. Ce fut chiant dès la première minute. Retour au bar.

Alien Weaponry
Relégué sur la Wasteland stage comme Act Of Defiance avant eux, et jouant en même temps qu’Helloween, j’ai eu très peur qu’il n’y ait personne pour voir les bébés néo-zélandais faire leur concert. Heureusement pour eux, une foule bien compacte de 800 à 900 personnes était présente devant la scène. Cette foule a bien eu raison tant les petits kiwis ont tout déboîté. Les mômes en ont sous la pédale et c’est presque trop pro pour leur jeune âge. Néanmoins, le son était mortel, l’interprétation au top et tous les petits défauts que j’ai relevé sur leur album ne sont au final pas un handicap en live.
J’ai eu la confirmation de visu de ce que je disais les concernant lors de la chronique de , le potentiel est là, à eux de ne pas le gâcher car ils sont promis à un très bel avenir. LE concert du jour, haut la main.

J’avais initialement prévu de rester voir Dimmu Borgir. Mais comme ça jouait beaucoup trop tard et que de toute façon, vu la prestation des kiwis, personne ne pourrait faire mieux, retour à l’automobile et go maison.

Moralité

Sur 3 jours, on a sniffé en poussière la consommation de coke quotidienne de JCVD à la grande époque, on a pris des douches et on a beaucoup bu (de l’eau surtout). Côté concerts, le mercredi a été compliqué et fatiguant, le jeudi a montré de belles choses (putain Watain quoi!), le vendredi de l’infini a tenu ses promesses (Ghost!!!!) et le samedi plie le truc en beauté (Alien Weaponry), ce Wacken 2018 est un vrai bon cru comme on n’en avait pas eu depuis un moment.
Alors… à l’an prochain pour les 30 ans malgré des groupes annoncés tout sauf kiffant (à l’exception de Dark Funeral et Meshuggah)?
Ha mais si on prend les mêmes et qu’on recommence: 1000 fois oui!


Un grand merci à J., J., J. et B. pour l’accueil, les astuces, les vannes d’anthologie et à bientôt j’espère pour une probable invasion de la Pologne.
Congrats to the Romanian crew for once again scoring a podium at the Metal Battle.
Big up to the Alien Weaponery Family, thanks for being so kind.