Il y a 2 ans, GastiR – Ghosts Invited avait mis un petit taquet de bon aloi à pas mal de monde. Qu’en est-il de The Humming Mountain?

Pour faire simple, on prend les mêmes et on recommence. The Humming Moutain reprendre quasiment la même recette que son prédécesseur avec un Black Metal atmosphérique de qualité supérieure. En améliorant ce qui peut l’être. Comme si c’était possible…

Gaahl's Wyrd – The Humming Mountain

Plus habité que jamais, Gaahl nous propose une interprétation en chant clair tout au long des 5 titres. Débutant par un très long (9 minutes) premier morceau acoustique doucereusement dépressif aux nuances paganisantes, le disque monte dans les tours crescendo. Sans jamais perdre la raison pour autant.

Ce qui prime ici se sont les atmosphères. L’ensemble est glacial, contemplatif, limite abstrait par moment. Typiquement le genre de disque que je me verrai écouter assis au milieu de l’immense vide islandais lors d’une grise et froide journée avec du crachin. Bref vous voyez le délire. Quand soudain… The Dwell. La brutalité du morceau contraste avec tout ce qui a été mis en place durant le premier quart d’heure. Tout ça pour mieux installé un mid tempo absolument fabuleux qui va encore muer en autre chose.

Before Living est sans doute la plus conventionnelle des 5 chansons. Le titre n’en reste pas moins bon. On termine par The Sleep qui boucle la boucle stylistiquement parlant et reprenant une ambiance similaire à ce qu’avait installé The Seed en ouverture.
Côté prod, ça sonne comme du black norvégien doit sonné. La disto sur les grattes est comme elle doit être, la batterie est sourde juste ce qu’il faut et… Gaahl est au fin fond du mix pour une raison ignore. C’est parfois un peu gênant sur les passages les plus énervés. Dommage car bien là le seul gros point faible de The Humming Mountain.

Ralalalala qu’est-ce c’est beau le Black Metal quand c’est fait de la sorte. Vivement le second « vrai » album.