IV reprend pile là où Worms & Parasites s’était arrêté. Pas de révolution à prévoir donc, juste du son, du gros son, du bon son.

Comme d’habitude, ça démarre sur les chapeaux de roue! 4 titres de pur rock à gros son indiquent les orientations musicales de tauliers.

Pure Inc - IV

Ca riff plutôt pas mal, c’est entraînant et Gianni continue d’épater la galerie avec sa voix. Par la suite ça se veut plus posé, plus groovy aussi, Pure Inc. installe des ambiances intimistes à l’aide de belles lignes de basse. C’est cool, cotonneux à souhait et ça fait faire au nostalgique que je suis parfois un bon en arrière dans les 90’s durant la période où je carburais presque exclusivement à Pearl Jam, Alice In Chains ou Soundgarden. Ni trop long, ni trop court, ce passage plus calme permet au groupe de terminer son album en roue libre avec des titres qui en remettent un petit coup sur l’accélérateur.

C’est peut-être d’ailleurs là le reproche que l’on pourrait faire aux helvètes, de finir sans trop forcer même si des morceaux comme To The Rhythm ou Sexxells sont assez panardeux dans leur genre. Globalement je trouve les compos de IV un peu moins inspirées que sur leur précédent opus surtout au niveau des riffs. Certes c’est efficace mais je leur trouve un petit côté fadasse qui à mon sens gâche un peu l’expérience, surtout qu’à côté de ça la basse et surtout la batterie continue d’épater la galerie avec tout un tas de plans aussi divers que variés. Côté chant, il n’y pas grand chose à dire, Gianni connaît son boulot et le fait plus que bien.

Côté prod, je louais l’énorme travail accompli sur l’album précédent, ici force est de constater qu’on n’a pas touché à la formule gagnante. Cependant je mettrais un bémol sur le mix final qui met un peu trop la voix en retrait à mon goût et des cymbales qui sonnent « compressées ».

Suite logique du très bon Worms & Parasites, IV marque un peu le pas. Pas de réelle nouveauté ni d’évolution majeure, juste une confirmation du talent de Pure Inc. Simplement il leur manque un petit truc pour que ça bute à tous les étages.