Soundgarden - King Animal
Soundgarden - King Animal

Soundgarden – King Animal


3/5
 

Soundgarden, ma plus grosse déception live de 2012 et sans doute de ces dernières années. Du coup, les espoirs placés dans King Animal s’en sont trouvés grandement refroidis et ce n’est pas le single Been Away Too Long qui m’avait rassuré. Alors le roi des animaux est-il un lion furax où un gentil chaton?

Comme à mon habitude, je vais vendre la mèche tout de suite: King Animal n’est ni un lion, ni un chaton, juste un gros chat d’intérieur qui a pris de l’embonpoint avec l’âge et le manque d’activités.
Pensez donc! 16 ans après le dispensable Ultramega Ok, il en a coulé de l’eau sous les ponts. Chacun a vaqué à ses occupations avec plus ou moins de bonheur, l’idée de la reformation a fini par faire son chemin. Bref notre gros chat n’est plus aussi agile qu’à ses débuts, il n’a plus la même pêche, plus le même entrain ni le même attrait. Notre félin fait ce qu’il sait faire le mieux: manger, dormir et souiller sa litière du Rock avec quelques idées pas dégueux, des arrangements sympas mais un manque de peps aussi flagrant que désolant.

Soundgarden - King Animal

Qu’on se le dise, les membres de Soundgarden sont tous très talentueux, les mecs connaissent la musique (HAHA) et déroulent sans trop forcer un album parfois prévisible, parfois bien senti mais toujours plus ou moins juste.

Il faut se faire à l’idée que justement, 16 ans se sont passées depuis le dernier album et que les titres à la Jesus Christ Pose ne sont plus à l’ordre du jour. Sans jamais haussé le ton, Soundgarden propose avec un King Animal un album posé, jouant sur la subtilité des tonalités de guitares et le chant de Cornell toujours aussi bon (?!?).

Et sur la durée? Honnêtement passé les premiers titres, on tombe assez rapidement dans la routine et King Animal peine à se renouveler, la faute à quoi? Pffff A des tempos qui varient peu, à un manque d’idées, à une reformation à but mercantile qui ne dit pas son nom (oui je fais ma langue de pute).

Bien produit, bien interprété sans être foncièrement original, King Animal ne fait parler de lui que parce qu’il y a écrit Soundgarden dessus – qu’on se le dise – sans ça, se serait simplement un album de « Rock Alternatif » comme il en sort beaucoup aux USA et dont tout le monde se foutrait éperdument. C’est d’ailleurs le cas.

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4 Comments

  1. Dylan

    Chronique très mauvaise ! Et surtout, on a l’impression que tu ne connais rien au groupe.
    « 16 ans après le dispensable Ultramega OK », cet album est de 88 le dernier est Down On The Upside.
    « Un album posé », t’es sérieux là ? Tu l’as réellement écouté ? Si c’était le cas tu saurais qu’il est loin d’être posé.
    Et King Animal n’a pas seulement du succès parce qu’il est estampillé Soundgarden, il a du succès parce que ce style de musique n’existe presque plus. Se reformer après 16 ans, sortir un album qui aurait pu sortir sans problème après le dernier si le groupe ne s’était pas séparé, ça tient du miracle. Et puis un conseil, relis toi quand tu écris parce que l’orthographe c’est pas trop ton truc on dirait.

    • Alors reprenons dans l’ordre:
      – je ne me suis pas relu donc oui fautes d’orthographes (my bad)
      – j’ai écrit Ultramega OK en pensant Down On The Upside, je me serais relu, je l’aurais vu (my bad x2)
      – chronique très mauvaise? à ton goût sans doute, l’idée c’est de dire ce que je pense du disque et c’est ce que je fais. Libre à toi de ne pas partager mon avis.

  2. Damien

    Euh… C’est pas que le coup de Ultramega Ok qui « choque » : vous parlez aussi de Jesus Christ Pose, alors qu’il y a bien eu deux albums depuis Badmotorfinger qui ne comportaient plus aucune chanson ressemblant de près ou de loin à Jesus…
    Je rejoins Dylan sur son jugement de votre chronique puisque à aucun moment vous ne parlez des morceaux, vous exprimez juste un avis général (et assez cliché) sur l’âge des zicos, sur la démarche du groupe de revenir 16 ans après Down…, et l’aspect mercantile qui irait inévitablement de pair… A cela seulement je répondrais que si l’on a pu voir un aspect mercantile dans le retour sur scène du groupe il y a deux ans, sans album et après que Cornell ait pris une déculottée avec son album solo qui est loin d’avoir décroché la Timbal…and (ha ! ha ! aussi), le seul fait de pondre enfin un album est quand même, faudrait le reconnaître, risqué et courageux, le marché du disque aujourd’hui (et la popularité du groupe) n’étant pas comparable à celui du temps de Superunknown (plus grosse vente du groupe, faut-il vous le rappeler ?).
    Que l’album vous plaise ou non, il serait quand même juste de reconnaître qu’il est enfin là, et que s’il est mauvais, les gens ne l’achèteront pas : c’est ça pour vous avoir une démarche mercantile ?
    Donc, oui, votre chronique est mauvaise parce que vous parlez de tout, sauf du disque, et des morceaux qui le composent. Vous ne parlez que de ce que vous supposez, et pas de musique, tout simplement…

    (Je vous rejoins néanmoins sur le fait que, moi aussi, j’ai été traumatisé par leur concert à Paris, et en particulier par la voix de Cornell, qui n’a quand même jamais été sur scène aussi bon, avec ou sans mauvais ingé-son, et loin de là, que sur disque)

    Bonsoir.

    • La démarche mercantile pour moi vient du fait qu’ils ont fait un album pour faire un album et le vendre en jouant simplement sur leur renommée. L’album aurait été bon, on aurait pu passer outre mais là ça se voit beaucoup.
      Vous me reprochez tous les 2 de ne pas parler des morceaux mais y’a-t-il un morceau qui justifie qu’on s’y intéresse plus les autres sur King Animal? Pour moi rien ne ressort du lot et rien ne mérite d’être mis en avant donc je les passe sous silence.
      Après j’assume ma plume largement perfectible qui parfois traduit mal ce que j’ai en tête.

      Content de voir que vous me donnez quand même un peu de crédit pour le live 😉 Ceci dit, j’ai souvenir d’un concert d’Audioslave à l’Olympia avec un Cornell bien en voix.

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