Après avoir attendu une paire d’années avant d’enfin pouvoir voir Ulgy Kid Joe, j’en serais à mon 3ème concert de californiens en un et demi. Oui mais quand on aime, on ne compte pas, d’autant que dans leurs valises ils ont également amenés Skid Row et Dead City Ruins.
Arrivé juste à temps pour le début du concert (big up à la circulation sur les autoroutes parisiennes le samedi soir), nous découvrons donc les 5 australiens de Dead City Ruins. Le groupe officie dans un Hard Rock lorgnant gentiment vers le Heavy mais avec une touche aussi originale qu’inexplicable donnant beaucoup de personnalité à la musique du groupe. Clairement c’est frais, ça sonne bien et c’est superbement interprété par un chanteur qui chante merveilleusement bien – ses montées dans les aigus étaient d’autant plus impressionnantes que le bougre tenait la note juste pendant temps assez ahurissant. Je ne suis pas non plus en train de dire qu’on a découvert le nouveau Rob Halford et que son groupe va tout démonter, n’empêche que ça le faisait. Mais là où le groupe a gagné tout le respect de la salle c’est en annonçant qu’ils n’avaient ni label, ni manager, ni tourneur et que le financement de leur périple ne se faisait que sur leurs économies, les ventes de leur album autoproduit et des tshirts. Z’ont le moral les gars.
S’en suivra ensuite 1h15 alternant entre ennui et indifférence avec Skid Row. Oui il y a du métier, oui sur le papier ça doit vendre du rêve, et a priori les fans étaient content, n’empêche que malgré les quelques hits du catalogue maison, il ne s’est pas passé grand chose. Sebastian Bach (l’ancien chanteur) n’a pas le chant le plus juste de l’univers mais il tient la baraque quand il est sur scène, Johnny Solinger chante lui plus juste mais niveau charisme ce n’est pas ça.
Musicalement rien à redire, ça joue propre, c’est carré et le son était très bon (une constante durant toute la soirée). Après niveau style, je dois avouer que je ne suis pas trop client des groupes de Glam/Hard Rock des 80’s. Donc forcément, les plans entendus un demi million de fois, les arrangements typiques de l’époque et les « power ballads » ça m’a vite paru barbant, voir mou.