Il faudra bien plus qu’une alerte à la bombe pour empêcher BlackRain de jouer.

En effet, le retour de BlackRain dans la capitale moins d’un an après un passage chaud bouillant au Petit Bain a failli tourner court. Heureusement, tout est vite rentré dans l’ordre et les savoisiens ont pu préparer les foules à l’arrivée de leur nouvel album Time Machine.

BlackRain - Eric Jayk - La Maroquinerie

C’est Eric Jayk (chanteur du groupe Wildstreet) qui se présente en solo pour un set acoustique d’une grosse demi heure.
Un peu surpris de voir Jayk débouler sur scène seul avec sa guitare, le public mettra quelques titres à se mettre dans l’ambiance. D’autant qu’à priori les personnes familières avec la musique de Wildstreet présentent dans la salle devaient se compter sur les doigts d’une main (spoiler: je n’en fais pas parti). Cela dit, quand la machine fut lancée, le temps est passé à une vitesse fulgurante. Jayk a déroulé son set avec quelques impros ici et là. Plaisant mais pas sur que j’y revienne.

Le temps de dire « ouf » et BlackRain est déjà sur scène. C’est parti pour une quinzaine de titres sans temps mort devant une salle qui n’avait à priori pas besoin d’être chauffée. Celui qui aurait besoin de se chauffer un peu en revanche est Swan. Son chant sera un peu « ailleurs » durant les premiers titres puis tout rentrera dans l’ordre. Max et Matt feront leur numéro habituel: le premier tapant des poses à la moindre occasion tandis que le second arborera un large sourire durant tout le set. Reste Franky, impérial à la batterie et malgré des « accès de violence » où il incitera le public à faire circle pit et autre wall of death. Si vous connaissez la Maroquinerie, vous savez que dans toutes l’histoire des mauvaises idées, on est ici sur des bases solides.

Côté setlist c’est l’album Untamed qui se taille la part du lion avec notamment Untamed, Kiss The Sky et Jésus lui-même en invité sur Summer Jesus. Le petit dernier, Hot Rock Time Machine, se verra gratifier de 4 titres: Wild Wild Wild, Overloaded , Revolution et Nobody But You. Nous n’échapperons non plus à la traditionnelle reprise de Twisted Sister, pas moi qui m’en plaindrait ainsi qu’aux excellentes Blast Me Up et Hellfire. Comme il est de coutume, on ferme la boutique sur It’s A Long Way To The Top d’AC/DC avec la cornemuse qui va bien.

Pas de surprise, c’est rôdé, le répertoire est béton et l’interprétation est à l’avenant. BlackRain sur scène c’est du solide et surtout c’est toujours un plaisir.

Un grand merci à la mafia savoisienne et BlackRain pour l’invitation.