Et de trois! Après le légendaire Feel The Steel et le culte Balls Out, revoici Steel Panther avec un troisième album intitulé All You Can Eat.
Oui une fois de plus ça sent la poésie et le glamour et ça passera sans doute à la postérité.

Oui ça passera sans doute à la postérité pour être l’album le plus chiant de la discographie de Steel Panther!

Steel Panther - All You Can Eat

Point de mauvais esprit dans mon propos mais un simple constat. Sortez vos calepins et prenons quelques notes en semble. Qu’est-ce qu’on attend d’un disque de Steel Panther?
– Beaucoup de fun et d’autodérision: aucun souci sur ce point
– Des chansons aux titres qui sentent le foutre et la transpiration – ça on a avec PussywhipedBukkake Tears ou Gloryhole.
– Des paroles dont la misogynie outrancière est inversement proportionnelle au fou rire qu’elles provoquent – ça on a aussi avec cette phrase épique tirée (si j’ose dire) de Bukkake Tears: « there’s love on your face » ! Hé ouais…
– Un morceau faisant office d’hymne qui mettra tout le monde d’accord (genre Death To All But Metal ou Seventeen Girls In A Row sur les précédents): ici on a… heu… Party Like Tomorrow is the End of the World? Mouais… c’est prévisible, un poil convenu et ça ne présente un quelconque intérêt que si on visionne le clip en même temps.

– Des chansons qui s’incrustent immédiatement dans notre subconscient: ha Houston on a un problème! Hélas oui, car si le reste est bien là, niveau musical on est un cran en dessous de qu’a pu proposer Steel Panther auparavant. Ca sent dès les premières notes sur les tempos et la façon dont est composé le disque. Moins immédiat que ses prédécesseurs, All You Can Eat fonctionne quand même mais la dynamique n’est plus la même. Là où les précédents étaient frais et spontanés, ici il semble qu’on ait voulu en faire de kilotonnes pour continuer à faire tourner la machine, en ne réussissant au passage qu’à la gripper.

Nulle doute que ça fonctionnera en live grâce  au métier du groupe mais là sur album, rien à faire ça ne passe pas. Et c’est d’autant plus dommage que tout le reste, tout qu’on aime chez Steel Panther, tout ce que j’aime chez Steel Panther est là. Fuck man!