Helmuth is back! Notre bon bûcheron autrichien en ayant enfin fini avec ses petits soucis de santé, Belphegor et lui reviennent en forme pour un dixième opus qui sonne, Ô surprise, comme du Belphegor.

Soyons clair, parce qu’on ne va pas y passer des heures: ce Conjuring The Dead est absolument sans surprise.

Belphegor - Conjuring The Dead

En effet Belphegor nous fait une compilation de son savoir faire sans trop vraiment se fouler tout en continuant d’empiler les clichés comme j’empile mes legos un soir de disette télévisuelle.

Ce n’est pas mauvais, c’est juste déjà vu et revu tellement de fois chez eux que s’en devient pénible. Oui c’est efficace mais comme je le dis souvent: toujours faire la même chose tout en se renouvelant est un exercice compliqué qu’il n’est pas donné à tout le monde de réussir et en voici un exemple criant.

Oui ça tartine à l’infini mais la prod molasse signée Erik Rutan n’aide pas vraiment à faire décoller la chose. Idem niveau parole, à se demander où ce bon Helmuth trouve encore l’inspiration pour nous faire une n-ième variation de « Hail Satan ». Pochette, logo, musique, tout sonne daté chez Belphegor en 2014 alors que pourtant, il y a du savoir faire et de l’expérience dans ce groupe. Même l’ambiance finit par tomber à plat alors que je garde encore un souvenir mémorable de l’entrée en matière de Blood Magick Necromance.

Pas mauvais, pas génial, pas inspiré mais pas complètement raté pour autant, Conjuring The Dead est à peu près tout sauf mémorable, aussi bien pour la carrière de Belphegor que pour le Metal en général. Drôle 5 minutes si on a rien d’autres à se mettre dans les esgourdes.