Initialement prévu pour 2022, le premier album du groupe des « fils de » arrive « enfin ».
Si par hasard vous aviez manqué les présentations, je vous renvoie à la chronique du premier EP du groupe What Is It Kill It.
Vended me permet de remettre une nouvelle fois sur la table cette envie que j’ai parfois de faire un copier/coller de la chronique du disque précédent en ne modifiant que le strict nécessaire. Nous sommes ici face à un cas d’école car à peu près tout ce que j’ai dit au sujet de l’EP est encore d’actualité.
Musicalement, Vended évolue toujours dans un registre gravite quelque part entre Slipknot et Stone Sour. Rien de révolutionnaire donc mais c’est très bien fait/interprété. On note quand même ici ou là quelques excellentes idées (Serenity, Disparager, Where The Honesty Lies) ou juste un titre qui sort un peu du lot (Am I The Only One).
La prod est sous stéroïde et comme sur l’EP, c’est même parfois trop. Côté musicien, Griffin Taylor pourrait remplacer son père dans Slipknot et pas mal de gens n’y verraient que du feu. Les autres membres du groupes semblent avoir revu leur jeu à la hausse.
Bien que l’album se termine un peu en eau de boudin avec 3 titres totalement dispensables qui ne sont là que porter la durée de l’album autour des 37 minutes, Vended se laisse écouter gentiment. Hélas comme pour l’EP, pas sur qu’on y revienne même si c’est bien fait.