Un peu de Thrash le dimanche de bon matin pour se mettre en jambe c’est une idée comme une autre – car oui nous sommes dimanche, j’ai faim, le chat me fait chier depuis 8h et en plus j’ai plus rien à mettre sous la manette car j’ai terminé le seul jeu PS3 que j’ai à la maison en ce moment.

Pourquoi je vous raconte ma vie? Ben je fais comme Toxic Holocaust sur ce disque, je suis en roue libre et pas vraiment concerné par ce qui se passe autour de moi.

Toxic Holocaust - Conjure And Command

Pour tout vous dire je me suis même moins fait chier en écoutant le dernier album de Kittie.
Pas à un seul moment au fil des 10 titres de « Conjure And Command » je n’ai cessé de me demander pourquoi j’avais voulu parler de ce disque. Ha si parce qu’en rentrant de Wacken, la frangine avait mis ça au prétexte que « le conducteur choisit la musique ». Sauf que l’autre album était infiniment plus intéressant.

Ici on déroule tous les clichés et poncifs imaginables, on repique a peu près tous les riffs de la création aux copains, ça va même jusqu’au plagiat par moment. Certains verront ça comme un hommage, dans certains cas je suis tenté de dire, ici j’ai juste envie de dire qu’on se trouve face à un album au rabais fait parce qu’il fallait faire un album. Pas que se soit mal fait, ça assume son côté minimaliste, ça joue plutôt pas mal c’est juste pas intéressant, linéaire à souhait. Je sais bien que par moment le Thrash ressemble parfois à ça mais ça prend des proportions lourdingues. Rien ne se démarque du reste, ça se contente d’envoyer du pâté sans trop réfléchir. Si encore la voix pseudo blackisante de Joel Grind avait eu le bon goût de tenter d’instaurer une quelconque ambiance se serait peut-être mieux passer mais non même pas. Pour tout dire ça me fait penser à Slayer quand ils débutaient alors que Toxic Holocaust en est à son quatrième album – ouais ça pique.

Toxic Holocaust n’a pas le côté bigarré d’un Municipal Waste, ni le sex appeal d’un Warbringer en bon ordre de marche. Bref dans la vague de « neo thrash old school » qui déferle depuis quelques années maintenant, Toxic Holocaust c’est clairement la deuxième division et ça va pas s’arrange avec ce genre de disque.