Je dois dire que j’attendais ce disque avec impatience ! Après avoir laissé Amen sur la scène du Reading Festival 2002, je m’attendais à retrouver Casey  et sa bande là ou je les avais laissé c’est-à-dire en train de tout démonter avec cette énergie débordante de contestation qui leur est propre.

Je les retrouve 2 ans plus tard, après un nouveau changement de line up et de label pour un album qui à défaut d’être exactement ce que j’attendais, propose quelque chose d’intéressant.

Amen - Death Before Musick

On garde la même dynamique mais on perd le petit je ne sais quoi qui fait qui me faisait grimper aux rideaux à la moindre note. Les petits trucs qui faisaient l’originalité d’Amen et de sa musique semble s’être estompé sans que je sache réellement pourquoi.
En fait si, je sais ce qui me chiffonne, Death Before Musick est le parfait mélange des 2 précédents albums et ce qui devrait en faire l’album ultime en fait pour moi un truc un peu bizarroïde dans lequel j’ai un peu du mal à rentrer. Et pourtant, ce disque est plus facile d’approche comparer au précédent car tous les titres sont rentre dedans au possible et facilement mémorisables. Les guitares sont simples mais d’une efficacité redoutable, tout a été soigné par Casey, véritable homme orchestre qui a enregistré tout le disque à lui seul excepté la batterie.
Pourtant, malgré mes à priori, tout Amen est là, le côté bordellique, le chaos ambiant et les chansons qui sont pour la plupart des hits en puissance (California’s Bleeding, Liberation For…) qui forment un tout cohérent, unique et implacable. Casey est un génie qu’on se le dise. Ce n’est pas donné à tout le monde de pondre des disques pareils.

Que dire de plus ? Que le disque est excellent et que c’est moi qui débloque ? Oui je crois qu’on va s’en tenir à ça. Amen est de retour, avec la grande classe s’il vous plaît. Le cru 2004 est exceptionnel, espérons que le groupe se stabilisera et qu’il aura (ENFIN) la reconnaissance qu’il mérite.