Alter Bridge - Fortress
Alter Bridge - Fortress

Alter Bridge – Fortress


4/5
 

L’affaire commence quelque part au dessus du Pacifique lorsque ne trouvant pas le sommeil et ayant terminé mon cinquième film du voyage, je me décide à jeter un oeil dans l’offre musicale du « système multimédia embarqué ».

Perdu au milieu de diverses merdes bien connues chez nous et d’une multitude de chanteurs asiatiques et autres groupes de JPop/KPop, je trouve un Killswtich Engage (!!!) et aussi le petit dernier d’Alter Bridge. Ayant encore au bas mot 7 heures de vol à tuer je me lance. En dehors du fait que les casques audio fournis dans les avions sont immondes et que l’encodage est fini à la pisse, ce que j’entends me plaît, beaucoup même. La décision est prise, au retour dans 3 semaines, je m’écoute ça au calme et dans de bonnes conditions.

Alter Bridge - Fortress

Je vais aller droit au but: Fortress est simplement mortel. A tout point de vue. Je suis loin d’être un gros client du Hard FM US, Creed me file de l’urticaire par exemple (ironie de l’histoire Alter Bridge est composé des 3/4 de Creed) mais là… WHOW.

Le son est énorme, gras juste ce qu’il faut pour qu’ils aient l’air pas content, les compos ont du punch mais savent varier les plaisirs. On sent qu’il y a du métier. Et puis il y a Miles. Ce bon Miles Kennedy découvert au détour d’un album de Slash et qui ne cesse de m’épater chaque fois que je le vois/entends. Une preuve? L’intro de la monumentale Calm The Fire – qui me fait beaucoup penser à Muse d’ailleurs et puis ce riff…pffff. Côté vocal, il est secondé par Mark Tremonti à peine moins impressionnant et capable lui aussi de tenir le devant de la scène comme c’est le cas sur Water Rising par exemple.

Le reste de l’album alterne moment de bravoure et morceaux posés avec un talent indéniable. Bien entendu, j’ai une préférence quand nos 4 lascars mettent le pied dedans mais globalement, Fortress est un album homogène et sans réel point faible.

Très agréable surprise que cette découverte d’Alter Bridge. Il va falloir que je me plonge un peu plus avant dans leur disco car si le reste est du même tonneau, je vais m’en vouloir d’être passer à côté d’un tel groupe depuis si aussi longtemps.
Merci Cathay Pacific.

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1 Comment

  1. Julien

    Le premier album (One Day Remains) ressemble pas mal à Creed sur la moitié des morceaux, mais le reste devrait te plaire (la claque que j’ai prise en découvrant les riffs de Metalingus et One Day Remains en 2004 !). Prod’ énorme, son axé sur la guitare, et chant incroyable (ex : Shed My Skin, la pépite oubliée de l’album). Seul défaut : Myles n’a quasiment rien écrit, vu qu’il a débarqué dans le groupe seulement 8 mois avant la sortie du skeud.
    Le groupe trouve son son à lui à partir de Blackbird (2007). L’album est toujours considéré comme leur chef d’oeuvre, mais je ne peux pas saquer la production : trop synthétique, et des tonnes d’effets inutiles sur la voix de Myles.
    ABIII (2010) est un cran en dessous : on sent le groupe en roue libre, mais les riffs sont plus axés métal, ce qui ne sera pas pas pour te déplaire.
    Bref, un bon groupe, et qui sait, je lirai peut-être tes chroniques de ces CD sur ce site 🙂
    PS : je comprends pourquoi Creed agace les gens, mais si tu écoutes les 2 premiers albums, et que tu oublies les singles, tu vas découvrir un groupe franchement génial. Human Clay a une prod’ de folie, et un son de guitare d’une lourdeur assez incroyable par moments (ex : Say I ou Beautiful). La combinaison guitare+basse est à tomber. Dommage que les gens n’aient retenu que le côté gonflant du chanteur.

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