Ho bah dites donc, un nouveau The Crown! Ca faisait quoi? 5 ans que le dernier (Doomsday King) était sorti, sauf qu’entre temps, il s’est moult choses.

Parmi ces choses, on peut citer notamment le (second) retour de Johan Lindstrand au chant, mais surtout les départs de Marcus Sunesson et Janne Saarenpää, respectivement guitariste et batteur historique du groupe. Et ça, CA c’est extrêmement problématique en plus d’être triste. Sans parler du fait que j’apprécie beaucoup les 2 lascars (lorsqu’ils officient au sein de The Crown), trouver des remplaçants du même calibre n’a pas du être une chose aisée.

The Crown - Death Is Not Dead

Donc ce The Crown nouveau cru que vaut-il? Et bien il vaut à peu près la même chose que les autres. C’est-à-dire que les suédois nous ont pondu un superbe album de Death dont eux seuls ont le secret. Le son emprunté aux patrons du Death suédois (Entombed pour ne citer qu’eux) est toujours d’actualité et toujours posé sur ces riffs typique du groupe – le départ de Sunesson se fait donc assez peut sentir sur ce point. Dommage qu’on ne puisse pas en dire autant pour la section rythmique. Ha oui ça joue mais le groove magique de Saarenpää me manque même si globalement The Crown tape juste.

Les morceaux s’enchaînent plutôt bien, on retient notamment Headhunter, typique du style maison ainsi que la très efficace Herd Of Swine. J’aime aussi beaucoup l’ambiance que dégage Eternal avec ce mid tempo diablement bien fichu. En gros, chaque titre à son petit truc à lui et cela permet à l’album de montrer que The Crown s’est définitivement remis au Death après quelques tentatives Death N’ Roll voir limite Crossover avec un peu de Thrash par-ci par-là. Ca gueule, ça avoine, ça envoie du riff fichtrement bien branlé, bref c’est accrocheur.

Moi qui ne jurait que par l’indétrônable Crowned In Terror, je crois bien que je vais également devoir composer avec Death Is Not Dead tant celui-ci se montre redoutable.
Première claque de 2015.