Ils sont de retour pour vous jouer un mauvais tour, il s’agit de…??? Non pas la Team Rocket mais Sonic Syndicate qui, après un split dont tout le monde se foutait, sort un nouvel album dont tout le monde se fout également. Ou pas.
Il y a 4 ans je m’étais régaler avec We Rule The Night, hymne à la médiocrité musicale dont la seule ligne directrice était le racolage afin de rameuter un maximum de monde et faire croire que SS avait un quelconque potentiel autre que marketing.
Croyez le ou pas, Sonic Syndicate (le disque) ne s’embarrasse de ce genre de considération, il assume pleinement sa nullité. Sur le précédent, on pouvait encore trouver à dire qu’il y avait quelques titres écoutables et un tant soit peu de créativité. Dans le cas présent, il m’a fallu moins d’un demi morceau pour penser immédiatement à ce qu’à pu nous offrir In Flames ces dernières années en terme de compos et de production. C’est d’ailleurs sur ce dernier aspect que le plagiat est le plus flagrant, ça sonne comme un IF d’il y a 5/6 ans, avec ce son de batterie over artificiel et cette caisse claire qui sonne atrocement factice, en plus d’être bien trop présente dans le mix.
Niveau chanson, il a fallut attendre le dernier titre pour que quelque chose d’un peu original me sorte de ma torpeur. Oui oui le dernier titre, le reste est passé dans l’indifférence la plus totale. Les compos sont pauvres, peu inspirées et dans le meilleur des cas ça sonne déjà vu. Non vraiment c’est très très faible même pour Sonic Syndicate. Je veux bien comprendre qu’ils ne sont plus que 4 mais quand même!
Donc oui ça sonne gros, encore qu’on a déjà vu mieux, ça sonne aussi un peu daté et il ne s’y passe pas grand chose. Ce Sonic Syndicate ferait presque passer We The Rule The Night pour un chef d’oeuvre, à tel point que mêmes les fans risquent de s’y emmerder.
Pour info, dans un moment de folie et ne reculant devant aucun sacrifice, je me suis réécouté We Rule The Night. C’est peu de dire qu’il y a un monde entre les 2 et que ce dernier est infiniment supérieur à ce Sonic Syndicate. En être réduit à défendre un disque qu’on a critiqué vertement… le monde est fou.
