En attendant …And Then There Was Only Pain prévu pour la fin de l’année, Vader nous gratifie d’un EP intitulé Thy Messenger. Que demande le peuple?

Le peuple demande qu’on ne le prenne pas trop pour une buse puisque le dit EP ne contient pas vraiment de nouveautés contrairement à ce que prétend le communiqué de presse. Les reprises et le réenregistrement de Litany, c’est faite du neuf avec du vieux.

Et alors? On s’en bat les reins, ça tabasse, c’est efficace et ça montre que Vader malgré les années qui passent en a encore sous la pédale et ne décollera jamais de son style immédiatement reconnaissable. Oui Litany ce n’est pas nouveau mais c’est toujours aussi efficace, oui Steeler c’est du Judas Priest mais c’est une reprise mais une reprise de qualité. Sur les 3 titres restants j’avoue un petit faible pour Emptiness qui va droit à l’essentiel. En 2 minutes 37 on a du solo supersonique, une rythmique qui avoine avec un groove ultra kiffant. « C’est ça que c’est bon ». Quant à Grand Deceiver et Despair, c’est du pur Vader.

Rare son les EP qui valent le coup car ils sont de plus utilisés comme outil marketing et celui-ci ne déroge pas à la règle. Il serait cependant idiot de se priver des excellentes Emptiness et Steeler. Le reste est plus anecdotique mais comblera vos envies de cassage de rotule.