Deux ans après un EP intitulé Red, Scour revient avec un nouvel répondant au doux nom de Black. Et bientôt le reste des couleurs de l’arc-en-ciel.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le line-up reste le même, la durée de l’agression caractérisée est quasi identique quant au style… bah c’est encore une fois la même chose. Il y a même une instrumentale dont on se fout éperdument. Bref c’est pareil que Red mais c’est pas pareil. Parce que c’est Black cette fois-ci.

Je le dis souvent alors que je ne le fais jamais (même si cette fois-ci j’aurais sans doute vraiment pu/du): la chro de Red convient parfaitement à Black tellement tout y est identique. C’est du Black Metal survéner’ interprété par une bande de furieux au pédigré délirant. Anselmo survole les débats sans contestation possible, Jarvis est une machine, Engemann et l’autre Jarvis ont des bras supersonics… bref ça tatane très très fort.

Doom ouvre les débats sur une sirène des plus clichés avant qu’un riff aussi malsain que suraigu ne vienne vous faire saigner les oreilles. Ensuite c’est la guerre. Non en fait c’est plus que ça. C’est un besoin quasi viscéral qui s’empare de vous et qui en fait ressortir le pire. Car oui je l’avoue, pendant 15 minutes, j’ai eu envie d’éviscérer mon chat. Impensable pour ceux qui savent le culte que je voue à mon greffier.

Blague à part, comme sur Red, Scour n’invente rien et ne fait pas de quartier. Comme sur Red on arrive au bout de Black avec une irrépressible envie de remettre ça.
C’est brutal, sans concession, ça n’a qu’un but: cassez des gueules et ça le fait avec maestria. A bientôt pour Green, Yellow, Pink, Purple et Orange.