Glen Benton est de retour. Et il n’est pas content. Genre pas du tout.

Pourquoi Glen est-il en colère? tout simplement parce qu’il s’est pris une volée de bois vert à cause des visuels de Banished By Sin qui ont été créé par IA (nous y revoilà). Du coup tonton Glen est en pétard parce que vous savez tonton Glen s’y connaît en nouvelles technologies. Il a deux iMacs, un MacBook Pro et un iPad Pro (véridique). Ca déconne zéro chez les Benton.

Blague à part, quoi de neuf chez Deicide? A vrai dire rien. Pour tout dire, je suis très tenté de reprendre la chronique de l’album précédent et de vous la copier/coller (pas la première fois que j’ai cette idée avec certains groupes). Banished By Sin est une quasi copie carbone d’Overtures Of Blasphemy en un peu plus groovy et « peut-être » un peu plus mélodique – toute proportion gardée, nous parlons de Deicide.

En 38 minutes et 12 titres, Deicide fait un démonstration de savoir faire en matière de Death Metal blasphématoire à souhait. La chanson titre est une pépite de Death à la fois groovy et rentre dedans. Ce riff tranchant posé sur la rythmique presque martiale de Steve Asheim est fatal pour les cervicales.
Cette recette de groove méchamment velu que concocte Deicide depuis quelques albums fait vraiment merveille. The Light Defeated en est un autre parfait exemple.
Pour l’instant Deicide peut continuer de tirer sur la corde car on n’a pas encore atteint le point de non retour en terme de variation sur le même thème. En témoigne le single Severe The Tongue qui, sur un mid tempo, propose une atmosphère et une approche encore différente.

Overtures Of Blasphemy était le meilleur album de Deicide depuis un long moment. Les 6 ans d’attente pour Banished By Sin ont permis à Glen et sa bande d’affiner leur propos et mettre le petit coup de polish qui lui permet d’être encore meilleur que son prédécesseur.
Dommage qu’on s’ennuie autant en concert parce que sur album, Deicide est au sommet de son art.