Darkest Hour - Darkest Hour
Darkest Hour - Darkest Hour

Darkest Hour – Darkest Hour


3/5
 

Depuis le temps que je vais de déception en déception avec Darkest Hour, je me demande encore pourquoi je m’acharne à entretenir la flamme de voir un jour le groupe nous proposer une nouvelle tuerie capable de rivaliser avec quelques unes des perles qu’il a produit par le passé.

Au risque de vous surprendre, je vais vous dire qu’on se trouve face à un disque de Darkest Hour! Hé ouais merci Captain Obvious!
Sur les 4 premiers titres je retrouve tout ce que j’aime dans le groupe, cette façon de composer qui rend DH immédiatement identifiable (du plan de batterie aux riffs de grattes sans parler du chant). Rapture In Exile est à ce titre particulièrement réussie! C’est comme ça que ça doit jouer Darkest Hour nom de Zeus!

Darkest Hour - Darkest Hour

Bref tout va bien jusqu’à Futurist. Mais que diable fout un titre de Linkin Park sur cet album? Comment? C’est la nouvelle orientation du groupe? Du chant clair et des arrangements plus mainstream? Mais et les 4 premiers titres alors? C’était pour tromper l’ennemi? Damn.

Et ce n’est pas le reste du disque, hormis quelques passages intéressant ici ou là, qui va sauver les meubles car il fait plus remplissage qu’autre chose. Aucun titre ne parvient à vraiment se démarquer du lot- si on oublie bien entendu Futurist qui fait vraiment figure d’ovni.

Pour faire court, ce qui résume le mieux le nouveau Darkest Hour, c’est la chanson Lunar Divide. On y trouve le mélange des genres qui caractérise le groupe en 2014 à savoir: les plans typiques évoqués plus haut et ce chant clair – réussi au demeurant – qui rend la chose un peu plus accessible. La même ensuite sur Beneath The Blackening Sky qui est un joli clone. Et ainsi de suite jusqu’à la fin. Ca se profilait gentiment au début du disque mais ça restait mesuré et plus on avance, plus ça se confirme: tout devient mou et peu intéressant en plus d’être redondant.

Vous l’aurez compris, aussi bien produit et interprété soit-il, Darkest Hour (le disque) est un nouveau coup de pelle dans la tombe de Darkest Hour (le groupe). Pas ce que se soit mauvais, c’est juste devenu tellement basique – et ce malgré quelques bons moments – que s’en est désolant. Ca ira pour écouter en bagnole ou en fond pendant une soirée mais pas plus.

Note: quand je dis que ça devient mainstream et plus facile d’accès, je pars bien sûr du principe que je m’adresse à des gens qui ont l’habitude d’écouter des groupes qui avoinent. Le commun des mortels trouvera toujours que c’est du bruit.

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1 Comment

  1. raphnqnt

    Direct après l’écoute de cet album, j’ai enchaîné sur Hidden Hands etc… Et comme tu le dis, y a pas photo, c’était mieux avant ! Malgré ça, j’ai déjà écouté l’album plus souvent que les 2 précédents… Y a quand même qques bons passages comme tu le dis… Bref, tu l’auras compris, je suis du même avis que toi…

    Et le commun des mortels devrait écouter plus souvent des groupes qui avoinent (j’aime bien l’expression).

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