Après In Defiance Of Existence, Vermin et surtout un très long silence, Galder refait une infidélité à Dimmu Borgir pour sortir un nouvel album d’Old Man’s Child.

Vous allez me dire, « ok quoi de nouveau au programme ? » En fait pas grand-chose.
Et c’est bien là le problème.
C’est propre, bien construit, bien produit, bien interprété mais c’est désespérément plat.

Old Man's Child - Slaves Of The World

Sur les 2 albums précédemment nommés, notre multi-instrumentaliste arrivait avec bonheur à se diversifier en pondant des titres monstrueux, épiques, entraînant, tantôt brutaux tantôt mélodiques, bref des albums qui avaient de la gueule et qui donnaient de se secouer la carcasse. Sur Slaves Of The World, l’impression générale est de tomber dans la redite assez rapidement. En étant un peu méchant je dirais que ça ressemble à un album fait avec les chutes de studio de l’album précédent. J’exagère un peu certes mais je ne trouve rien de bien accrocheur dans cet album alors que j’adore les précédents. Le style est là, on est sur d’être au bon endroit mais il manque un petit quelque chose qui fait que…

Pourtant Galder a su s’entourer. Rien que l’idée d’embaucher Wildoer pour la batterie (en remplacement de Barker) est en soit un gage de qualité et la garantie que les percussions seront au niveau requis, idem pour le choix de Nordström à la prod, le monsieur connait son boulot. Hélas, les compos se ressemblent toute et on garde toujours l’esprit ce qu’on a pu entendre sur les autres sorties du groupe. Un peu comme Dimmu Borgir et son In sorte Diaboli qui sans être mauvais était loin d’être transcendant.

Pour conclure je me dis que la petite digression «dimmu borgirienne » du paragaphe résume parfaitement la chose : Slaves Of The World n’est pas mauvais, mais il n’y a vraiment pas de quoi se relever la nuit, surtout si on compare à ce qu’a pu sortir Old Man’s Child avant. Dur.