Que se passe t-il quand on croise Municpal Waste et Fintroll? Ca donne un groupe avec un nom à la Kon.

Voila il est content, il a fait sa blague pourrie, maintenant on enchaîne sur les musique.
Morbikon c’est la très improbable rencontre entre Phil “Land Phil” Hall (Municipal Waste, Cannabis Corpse, Iron Reagan ), Dave Witte (Municipal Waste) et Mathias “Vreth” Lillmåns (…And Oceans, Finntroll). Sur le papier c’est dingo, musicalement ça l’est aussi.

Morbikon - Ov Mournful Twilight

Avec Vreth au chant, le registre musical fait assez peu de doute, il sera ici question de Black Metal. Mais surprise (ou pas en fait), c’est Phil Hall qui est le cerveau du projet et à l’origine du son du groupe. En résulté un album qui fleur bon le Black à l’ancienne avec une forte teinte Heavy, pour ne pas dire limite Black N’Roll par moment. Une façon pour Phil de rendre hommage au Metal extrême européen qui l’a influencé en quelque sorte.

Vous y entendrez par moment des ressemblances avec At The Heart Of Winter d’Immortal, parfois aussi un peu d’Emperor et probablement aussi un peu d’arrangements Death mélo typiques de ce qui a pu se produire en Scandinavie vers les milieu des années 1990. Le fait est que ce joyeux mélange, bien qu’il ne réinvente absolument rien est d’une très grane efficacité. Surtout lorsque ça s’énerve, comme par exemple sur Universal Funeral avec ce groove teigneux et totalement kiffant. J’ai vriament écrit « kiffant »? Bref. Ce qui nous amène à Cursed To March On Shattered Limbs avec ses 7 minutes et quelques, ses changements de rythmes et ses envolées guitaristiques aussi prévisibles qu’efficace mais nom de Zeus que c’est bon! Le meilleur titre de l’album et de loin. Dommage que sur la fin du disque, une légère baisse derégime se fasse sentir.

Depuis le temps, les quelques affreux qui me lisent savent à quel point la prod de la batterie et la présence de la basse dans le mix final sont des choses qui comptent pour moi. Ici j’en ai pour mon pognon. La grosse caisse sonne « nature » au possible et gronde comme c’est pas permis dès qu’il y a un peu de double. Donc j’aime autant vous dire que c’est soutenu par la basse avec les guitares saturées, on prend un pied infini à l’écoute d’Ov Mournful Twilight.

Morbikon – avec un nom pareil, j’avoue qu’on partait de loin en terme d’à priori. Force est de constater que la surprise n’en est que meilleure. Ov Mournful Twilight est typiquement le genre de disque dont on n’attend rien mais qu’au final on est content d’avoir. Y’a bon!