Après pas loin de 4 ans de silence – mais d’inactivité, Hatebreed est de retour avec un nouvel album studio. Et pour ce septième disque, tout le monde attend le Jasta crew au tournant car si les derniers opus étaient efficace, ils leur manquaient quand même un petit quelque chose.

Soyons bien clair, le seul changement sur The Divinity Of Purpose c’est son tempo relativement mid qui n’accélère que pour être mieux briser par un break gigantesque. Pour le reste, c’est du Hatebreed comme on en voit depuis The Rise Of Brutality.
Son monstrueux, pédales qui claquent, riffs façon mammouth, basse vrombissante, Jamey qui braille et les choeurs qui en rajoutent pour un résultat hargneux à souhait et efficace.

Hatebreed - The Divinity Of Purpose

La seule autre chose que je note également est qu’il manque à cet album un titre fédérateur et accrocheur. Car si tout est très très efficace, il manque à The Divinity Of Purpose un titre comme I Will Be Heard ou Destroy Everything qui met tout le monde d’accord. Put It To The Torch se verrait bien reprendre le flambeau (haha) mais le titre sonne trop déjà vu pour pouvoir y prétendre. Et c’est bien là que le bas blesse sur cet album. Il s’écoute mais rien ne vient titiller l’auditeur plus que ça, le groupe déroule sans trop forcer son talent et voila.

Haters will hate, lovers will love.