Cinq ans (déjà!) après le très bon Extreme Power Metal, Dragoforce revient avec un nouvel album pour toujours plus de nawak guitaristique.

Leur précédent album ayant pas mal tourné à la maison, j’attendais son successeur avec curiosité mais sans envie particulière. J’avais un peu peur de l’effet « more of the same » étant donné le registre de Dragonforce.

Dragonforce - Warp Speed Warriors

Force est de constater qu’ils savent se réinventer et rafraîchir leur musique tout en restant exactement là où on les attend. Sam Totman, guitariste et principal compositeur du groupe, a un talent tout particulier pour cela.

Ayant décider depuis quelques albums de partir à fond dans le délire jeu vidéo / années 1980, les références y sont légions (Power Of The Triforce, Pixel Party). Sur Warp Speed Warriors c’est néanmoins Space Marine Corp qui tire son épingle du jeu en étant sans aucun doute la chanson la plus originale, en plus d’être (à mon goût) la meilleure de l’album. rythmique entraînante, riff simple et efficace et solo qui pour une fois n’en fait pas des kilotonnes. Doomsday Party surfe sur le même tempo avec un méchant groove très dansant bien aidé par les claviers. Encore une fois, Dragonforce s’éloigne de son registre ultra technique/supersonique (Killer Queen) et les titres n’en sont que meilleurs.

Comme il semble être désormais de « tradition », Dragonforce nous gratifie d’une reprise revue à la sauce maison. Céline Dion passait à la moulinette sur l’album précédent, cette fois-ci c’est Taylor Swift qui prend. Je n’ai pas poussé le vice jusqu’à aller écouter l’originale mais cette version est plutôt sympa.

Côté prod, ça sonne comme du Dragonforce. Ca vous épate hein? Basse très loin de le mix et batterie en plastique elle aussi assez en retrait. Mais l’essentiel est là: Totman et Li sont parfaitement mis en valeur et le chant de Marc Hudson est quant à lui parfaitement en place.

Voila, c’était Warp Speed Warriors, le neuvième album de Dragonforce. Bien dans l’ensemble, avec quelques pépites mais il lui manque un petit je ne sais quoi pour qu’il passe le cap d’être juste un bon album.