Après Cemetery Skyline, vous prendrez bien un autre album avec Michael Stanne au chant?
L’hyperactif rouquin revient aux affaires avec un treizième album de Dark Tranquillity. Qu’est-ce qui a changé depuis Moments? En dehors du line-up s’entend.
Très occupé ces derniers temps avec ses autres projets (The Halo Effect et Cemetery Skyline), Stanne a laissé les clés du camion à Martin Brändström (clavier) qui a composé 9 titres sur 12.
En résulte un album dans la lignée des deux précédents. Endtime Signals jouant toujours sur cette dualité entre morceaux froids tantôt tristes (One Of Us Is Gone), tantôt mélancoliques et titres plus chaleureux qui sont pour la plupart les plus énervés (Unforgivable).
De fait, comme ses Moments, Endtime Signals souffre de cette écoute en mode pépère qui donne parfois envie d’aller voir au morceau d’après si l’herbe n’est pas un peu plus verte. A l’expérience, DT fait le boulot avec soin mais semble peiner à composer quelques titres sortant vraiment du lot.
Ce qu’on retiendra au final, ce sont quelques passages d’anthologie un peu perdu au milieu d’une myriade titres corrects sans être fous. Ajoutez-y aussi un peu de remplissage pour faire bonne mesure.
Cela dit, Dark Tranquillity maîtrise parfaitement son Death mélodique et on n’est pas volé. Ca permettra de tenir jusqu’au suivant.
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