L’EP est à peine sorti que voila déjà l’album! OMAGAD!
Si d’aventure vous aviez loupé les présentations avec ce nouveau supergroupe qui regroupe la fine fleur de la « scandinordie », je vous renvoie à la chronique de leur EP sorti il y a quelques semaines.
Aux cinq titres déjà connu de l’EP, viennent s’ajouter cinq nouvelles chansons qui ajoutent un surplus de variété.
L’EP laissait entrevoir l’influence de Type O Negative (The Coldest Heart). On peut désormais y ajouter un touche de mélancolie venue du froid avec quelques arrangements que ne renieraient pas Armorphis (The Darkest Night). On détecte parfois aussi un peu de Paradise Lost ici ou là.
Cela dit, en nous livrant l’EP seulement quelques semaines avant l’arrivée de l’album, Century Media a plus ou moins tué Nordic Gothic. Behind The Lie contient ce qui constitue le gros des titres de l’album terme de puissance marketing mais aussi au niveau qualitatif. Du coup, Nordic Gothic n’a pas l’impact qu’il aurait pu/du avoir et laisse l’impression qu’on a voulu faire un album pour faire un album. Quitte à faire avec un peu de remplissage si nécessaire. Si parmi les nouveaux titres certains sont vraiment bien (The Darkest Night, Never Look Back), d’autres auraient fait d’honnête face B (Alone Together).
Malgré cela, Cemetery Skyline sort un album on ne peut plus solide et qui aura certainement plus d’impact auprès de ceux qui sont passés à côté de l’EP.
Accessoirement Nordic Gothic confirme aussi l’incroyable capacité de Michael Stanne a transformé en or presque tous les projets auxquels il participe.
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