A force d’en entendre parler partout autour de moi, devoir des gens faire des centaines de kilomètres pour un fest de Glam au fin fond de la Rhur et d’en bouffer régulièrement à la maison, il fallait que je finisse par aborder le cas de Crashdïet ici.

Exit donc mes registres de prédilection, laissons pour une fois la place aux leggins zébrés en spandex, aux « marcels » façon filet de pêche et parlons un peu de Glam Rock.

Crashdïet - The Savage Playground

Plus de Glam, on devrait simplement parler de Hard Rock tendance 80’s pour nos petits suédois tant ils semblent avoir ingurgités à haute dose les albums des Gun’s N’ Roses, sans pour autant oublier ceux du Crüe. Cependant les compos se démarquent des groupes sus-nommés en y apportant quelques touches plus persos. Certes ça ne révolutionne rien dans le genre, le serpent c’est mordu la queue depuis longtemps dans ce registre mais chaque morceau fait son petit effet. Le single Cocaïne Cowboys fait le boulot même si je lui préfère Lickin’ Dog ou Circus, certes plus basiques mais fichtrement plus prenantes. Même la pseudo balade Exicted se révèle plus… excitante.

En fait, le seul gros reproche que l’on peut faire à The Savage Playground c’est son manque de titre fédérateur qui sort du lot. Certes le tout est homogène et rien ne pêche niveau qualité mais j’avoue que j’aurais apprécié avoir un titre du calibre de Generation Wild à balancer à plein volume comme ça, dans un pur moment de délire Rock N Rollesque.

Soyons clair, The Savage Playground n’est pas l’album de l’année mais ce qu’il fait il le fait très bien. Crashdïet propose là une bande son résolument Rock, ultra efficace, chiadée juste comme il faut. Un petit plaisir coupable comme on les aime et dont on a, pour le coup, pas du tout honte.
Ouais j’avoue.