Ami(e)s chevelus, soyons clairs, Arch Enemy, en dehors du fait qu’une nana en soit le chanteur, ça casse pas des briques plus que ça hein. Et puisqu’on en est à se dire nos 4 vérités, on va aussi arrêter de se voiler la face en parlant de leurs albums pour faire le point de manière objective: le groupe n’a rien sorti de bien depuis « Wages Of Sin » (2001), « Anthems Of Rebellion » (2003) à la rigueur.

Bah oui! Arch Enemy a trouvé une recette qui fonctionne alors pourquoi en changer? Pourquoi prendre un quelconque risque? Il suffit de varier un minimum sur le même thème et quand on a un petit moment d’absence côté inspiration, on réenregistre ses anciens albums sous prétexte de remise au goût du jour – les mauvaises langues diront que c’est plutôt pour renier l’œuvre de Joahn Liiva (en ajoutant l’injure à l’insulte tant qu’à faire).

Arch Enemy - Khaos Legions

Bref Khaos Legion c’est purement et simplement ‘un album de plus’ pour le quintet suédois. Seul fait notable, le retour du frère prodigue puisque Christopher Amott est de retour au bercail.

Comme sur tous les albums du groupe, ça démarre pied au planché avec deux/trois morceaux qui envoie du petit bois puis ensuite on remplit en prenant de varier un minimum les tempos et les harmonies. En dehors de ça… ben pas grand chose à retenir. Vu le personnel du groupe, tout le monde connaît son boulot et le fait à la perfection. Le seul un peu en retrait à mon sens est Daniel Erlandsson dont les plans de batterie sont simplement pas inspiré en plus d’être arch-i téléphoné. Sharlee d’Angelo et sa grosse basse font le boulot que l’on attend d’eux et les Amott brothers font leur habituel récital de solo. Angela quant à elle vocifère tout ce qu’elle peut. La prod est honnête, le contraire serait un comble bref rien de nouveau sous le soleil.

Sur « Doosmday Machine » et « Rise Of The Tyrant », je pouvais encore trouvé quelque chose à sauver. Sur « Khaos Legion » je ne vois rien qui puisse être sauver du naufrage. Ce n’est pas foncièrement mauvais, mais Arch Enemy qui du fait du Arch Enemy sans chercher à en faire plus c’est chiant. Et puis si il n’y avait pas écrit Arch Enemy sur la pochette, je n’ose imaginer ce qu’on pourrait lire concernant cet album.