La vie est un perpétuel recommencement, la musique aussi.
Depuis quelques années il n’est pas rare de voir débouler un groupe de d’jeunes qui prennent le parti de dépoussiérer le rock dit « classique » pour le remettre au goût du jour en s’inspirant souvent des maîtres du genre. Airbourne est de ceux là.

Mais de qui s’inspirent donc ces jeunes chevelus ? Si je vous dis qu’ils sont australiens ça réduit considérablement le champ d’investigation.

Airbourne - Runnin’ Wild

Non rien à voir de près ou de loin avec The Berzerker, ici on serait plutôt dans une sorte de clonage amélioré des papes du blues/rock australiens : AC/DC.


Dès les premières notes on a l’impression d’entendre Angus Young et ses potes mais avec 30  ans de moins ! Car oui les petits gars d’Airbourne ne sont pas bien vieux et ils ont pour eux l’avantage de la jeunesse, reprenant à leur compte le style de leurs aînés, ils lui donnent un bon  coup de fouet. Prod’puissante signée Bob Marlette, mixage d’Andy Sneap, le son est là pour rappeler l’AC/DC période Powerage ou Let There Be Rock. Les compos sont explosives et le single titre de l’album Runnin’ wild est illustré par un clip dont l’invité de marque n’est autre que Lemmy ! Ca la patate, c’est dynamique, ça ne réinvente pas la roue mais ça fait ce que ça doit faire et ça le fait bien.

Je nuancerais cependant un peu tout cela en disant que sur la durée – même si ça ne dure que 36 minutes – ça devient un poil casse bourne et qu’écouter l’album  2 fois de suite est une épreuve. En fait, les conditions idéales pour l’écoute de ce disque, c’est dans sa bagnole, les vitres baissées en roulant à fond (dans les limites de vitesse autorisées hein, n’est pas Fangio qui veut) et avec le son à fond (dans les limites de ce que propose votre disco mobile œuf course).

A l’heure où le prochain AC/DC est attendu, la passation de pouvoir semble plus que jamais d’actualité entre Airbourne et leurs aînés.
Recommander pour les fans du genre, sympa pour les autres.