Voilà un album qui fait mal… au-delà du jeu de mot puisque le nom du groupe se prononce « aïe » (ou « ail » pour ceux qui aiment refouler du goulot) et non pas « i », le premier opus de ce super groupe renvoie jouer aux billes les 2/3 de la production de l’année 2006 tant le niveau atteint est ahurissant.
Auteur/autrice : Nico Page 217 of 279
Bien bien bien… comme son prédécesseur, le petit dernier de Darkest Hour me pose un problème. Tuerie sans nom ou bien petit flop ? Je suis encore le séant entre 2 chaises, partagé que je suis entre une irrépressible envie de dire que ça le fait et une autre de dire que Deliver Us est juste Undoing Ruins Part.2.
Korn fait parti de ces quelques groupes au monde qui n’ont plus rien à prouver, qui peuvent à peu près tout se permettre artistiquement et qui ne s’en privent pas. Après See You On The Other Side qui avait dérouté pas mal de monde par sa direction artistique pour le moins inattendu, on peut dire qu’Untitled est plus qu’attendu au tournant par les fans et par les détracteurs du groupe qui font chauffer les lances flammes.
Si un jour on m’avait dit que je parlerais d’un disque avec des morceaux de progressif dedans, j’aurais exploser de rire à la figure de mon interlocuteur. Et pourtant le disque qui nous occupe aujourd’hui n’est rien de moins qu’un concentré de prog, de death et de heavy (rien que ça), ça s’appelle Pitch|Black|Progress, ça nous vient de Suède et c’est l’œuvre de Scar Symmetry.
Après le tonitruant Demigod, on se demandait bien comment Behemoth allait pouvoir franchir encore un palier en matière de puissance de feu et de créativité dans ce registre death/black qui leur sied si bien.
The Apostasy apporte un début de réponse.