Soulfly - Enslaved
Soulfly - Enslaved

Soulfly – Enslaved


3/5
 

Et revoilà Maxou pour sa livraison annuelle. Cette année c’est un Soulfly que l’on nous livre, suivant la règle de l’alternance établie depuis la fondation de Cavalera Conspiracy.
Vu le niveau des derniers arrivages, difficile pour moi de dire que je saute de joie avant de me lancer.

Alors quoi de nouveau sous le soleil de l’Arizona? Ben à vrai dire, hormis le départ de Joe Nunez pas grand chose. HA si! Tony Campos, désormais en mode mercenaire, est arrivé au poste de bassiste laisser vacant depuis le départ de Bobby Burns et l’intérim de Johnny Chow et plus surprenant, David Kinkade est le nouveau batteur. Franchement quitter Borknagar pour venir se compromettre dans Soulfly, si ce n’est pour le chèque qui tombe à la fin du mois, je ne vois pas l’intérêt, surtout d’un point de vue artistique.
Passons.

Soulfly - Enslaved

Enslaved donc, pas de révolution juste du son.
Si Maxou nous sert toujours plus ou moins là même chose depuis… heu… attendez… ha ouais 1996 (si on est langue de pute ce qui est mon cas), malgré quelques variations sur le même thème, ce n’est donc pas en 2012 que ça va changer.

La seule nuance que je vois dans cet album, hormis le fait que Kinkade soit sous exploité et que Rizzo gâche toujours autant son talent, c’est que le tout est plus compact, plus rentre dedans. L’album me fait penser à Beneath The Remains pour son aspect Thrash avec un tantinet de Death dedans.
Kinkade met une touche plus brutal dans le tout et soutient quelques riffs très « cavaleriens » pas dégueux mais malheureusement gâchés par des breaks qui cassent la dynamique des titres. Reste les solos de Rizzo qui sont toujours aussi excellents, posant par ici une guitare flamenco, torturant son vibrato par là. Ca envoie non stop, ça ne cherche pas à être fin, juste à être efficace et ça y réussit plutôt pas mal.

Seul problème de tout ça, sitôt écouté, sitôt oublié. J’ai bien 2/3 passages sympas en tête mais je serais bine incapable de vous dire où, quand et comment.
Les 11 titres qui constituent l’album se suffisent à eux même, autant vous dire que ceux présents sur l’édition limitée sont plus que dispensables. Enfin au moins pour une fois on échappe à la « soulfly song »dans la tracklist « standard ».

Pas pire que certains albums de Soulfly, pas nécessairement meilleur que d’autres, c’est un Soulfly de plus.

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1 Comment

  1. Julien

    Je t’avoue que depuis Dark Ages, aucun album de Maxou ne m’a emballé, mais là, à ma grande surprise, j’ai vraiment été emballé. Conquer ne sonnait pas comme du Soulfly, et Omen était une vaste blague copiée-collée sous Protools, donc ça fait plaisir de ré-entendre le son de Soulfly pour la première fois depuis 2005. Plata o Plomo est pour moi l’un des tous meilleurs titres du groupe depuis bien longtemps (ça groove à mort ), et parmi les autres titres vraiment sympas, je retiens Gladiator, World Scum, Intervention et Legions.

    La voix de Max est également redevenue bien sympa après l’effroyable épisode Omen. Max a récupéré quelques dents, et son élocution est bien meilleure. Vocalement, il a rajeuni de 10 ans !

    Et puis je trouve la prod’ vraiment sympa. Le groupe sonne carré, le son est très gros, et ça ne sent pas le copié-collé vite torché à la Logan Mader…

    Bref, une très belle surprise, alors que j’avais enterré le père Cavalera depuis quelques années !

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