Kreator est de retour après 5 ans d’un long silence discographique ave un quatorzième album au titre inspirant toujours autant à la joie de vivre et à l’amitié: Gods Of Violence.

Phantom Antichrist avait en son temps beaucoup fait parler car plus mélodique, plus suédois, en bref moins Kreator. Je vais vous dire une chose, heureusement que ceux qui hurlaient en 2012 ont eu le temps de récupérer leur voix car avec Gods Of Violence ils vont pouvoir recommencer à donner de la voix.

En effet, le petit dernier est dans la droite ligne de son prédécesseur au point que certains passages en sont parfois des copies presque conforment (God Of Violence par moment mais surtout Totalitarian Terror). Cependant ça ne lui retire rien de son efficacité, cette même Totalitarian Terror envoie des parpaings comme jamais. Difficile aussi de passer sous silence l’excellent Satan Is Real, plus mid tempo mais au riff diablement (haha) efficace et au solo brillantissime. La seconde moitié du disque est un poil en-dessous niveau inspiration, les chansons sont sympathiques et avoinent comme il faut c’est cependant un peu prévisible même si on trouve de ci de là des soli de très très grande qualité et quelques petits arrangements sympathiques – comme sur le final de Lion With Eagle Wings.

Comme d’habitude chez Kreator, le son est puissant et les guitares bien tranchantes. Comme sur Phantom Antichrist, j’apprécie surtout de pouvoir profiter de l’énorme groove de la basse sur certains titres, leur donnant un petit je ne sais quoi en plus par rapport à d’autres.

La version bonus de l’album donne également droit à l’intégralité du concert dantesque du Wacken 2014 que j’avais à l’époque vécu depuis ma tente… avec quelques regrets toutefois quand je vois la puissance du machin.

Bref ce Gods Of Violence fait ce qu’il a à faire et il le fait bien. Ca ne casse pas des briques, ça casse juste des gueules et à vrai dire c’est tout ce qu’on demande à Kreator.