Vous connaissez l’adage qui fait loi sur ce site: « Finland does it better ».
Pour une fois, ce ne sera pas le cas. Enfin pas complètement.

Ce neuvième album du groupe de Pudasjärvi arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. Annoncé en mars pour une sortie en mai, il a pris tout le monde court.

Kalmah - Kalmah

Alors qu’est-ce qui cloche avec le dernier Kalmah? En se basant sur Haunted By Guilt qui ouvre le disque, à priori rien du tout. On retrouve absolument tout ce qu’on aime chez eux: le clavier façon orgue, les motifs de guitares entraînant qui se superposent, Pekka Kokko qui beugle. Pas de surprise, ça fait le job.
Arrive Veil Of Sin et… mékécessé? En plein milieu du morceau on se retrouve avec un solo beaucoup trop en avant dans le mix par rapport au reste. Déstabilisant. D’autant plus que, si on est un peu taquin, ce dernier montre quelques imperfections. C’est d’autant plus flagrant si on compare avec Scarred By Sadness avec exactement la même structure mais un son bien plus étouffé.

Une fois passé ce diptyque au mixage discutable, Kalmah déroule son regisre habituelle sans la moindre prise de risque. C’est très sympa à écouter mais il manque un titre vraiment marquant.
Certes Home Sweet Hell donne envie de se déougrdir les cervicales mais sans plus. Idem pour Tons Of Chaos et Taken For Given mais on reste sur le classique schéma maison. Notons néanmoins Red And Black qui tire son épingle du jeu avec un mid tempo de bon aloi, une atmosphère des plus réussies et un dernier tiers vraiment prenant.

Avec Kalmah, Kalmah fait du Kamalh plus Kalmah que du Kalmah. A tel point que s’en est presque rageant. Je déteste terminer un album en me disant « ça aurait pu être mortel et c’est juste bien ».