Quand l’Empire de Star Wars rencontre le Metal, c’est tout le côté obscur qui s’excite. Le brave serviteur du côté obscur que je suis aime l’idée d’une telle rencontre et ça m’a franchement redonné envie de fracasser du Jedi.

Débuter comme une bonne blague entre potes musiciens et fans de Star Wars, le projet Galactic Empire a pris de l’ampleur quand le groupe s’est mis en tête de tourner un clip de leur reprise de la Marche Impériale avec les déguisements qui vont bien. Si visuellement c’était rigolo, musicalement ça l’était un peu moins. Pas que ça ait été mal interprété, ce n’est pas le problème. Juste l’idée de reprendre ça avec un côté un peu Prog, un son de batterie artificiel et un accordage aussi haut -plus quelques effets sur les guitares qui donnent un son tout droit sorti d’un jeu vidéo des années 80, rendent le tout un peu moins cool.

Comme vous vous en doutez, tout l’album est dans la droite ligne de cette première vidéo. Après l’inévitable thème qui ouvre le disque, c’est l’hymne personnel de Vador qui suit. La version est connue puisque c’est celle de la vidéo. On retrouve ensuite ce qui est sans doute une des meilleures reprises du disque, la musique accompagnant le combat en Obi-Wan et Darth Maul dans le film qui n’existe pas (The Phantom Menace). Le thème du champ d’astéroïde et celui de la Force suivent, ça passe sans plus. On passe ensuite à ce qui avoine sans doute le plus sur le disque: le combat entre Obi-Wan et Anakin à la fin de l’Episode III. Ce blast over triggé me hérisse le peu de cheveux qu’il me reste. Le thème de la Cantina est sans surprise. Tout comme le reste, le thème de la bataille d’Endor est prévisible tout le titre qui conclue le disque.

Trop de breaks, trop de son bontempi, trop de trigs et surtout, SURTOUT: rien ne se dégage du disque. La Marche Impériale c’est censé être le morceau qui te donne envie d’aller savater du Rebelles… et ben la quéquette. Dans un registre différent, le thème accompagnant la mort d’Obi-Wan est ici envoyé de façon assez quelconque alors qu’il censé illustré un moment tragique. A aucun moment ne ressort la dramaturgie du morceau, c’est juste balancé comme ça et on en fait ce qu’on veut. Voila le gros reproche que je fais à cet album, en dehors du parti pris du côté de la production.

Attention, ne nous méprenons pas, j’adore l’idée. En bonne groupie de l’Empire, l’idée de voir l’hymne personnel du patron joué version Metal me fait kiffer… mais pas comme ça. En l’occurrence, d’autre le fond différemment (mieux selon moi) et surtout avec plus de personnalité. Voir de sensibilité. Je vous renvoie, notamment à la chaîne ToiTuyuau de 331Erock pour voir de quoi il retourne.