Après avoir une nouvelle fois laisser passer un album à la trappe, je tente un retour sur la carrière des allemands d’Eisbrecher, histoire de voir si depuis Sünde c’est resté compliqué voir mal fichu ou pas.

Et bien on ma chère Simone, Die Hölle muss warten n’est pas un album compliqué. Pour tout dire on est passé d’un extrême à l’autre, un peu comme si Alexx avait décidé de mettre son générique de Pokemon dans un de ses albums (car pour la petite histoire il est l’auteur et l’interprète de la version germanique du générique).

Eisbrecher - Die Hölle muss warten

Bref dès le première titre qui se veut faussement ambiancé de façon pseudo « mansonienne », c’est dansant, groovy, le chant en allemand ne gêne nullement. C’est tellement facile d’accès que s’en est limite pop, à aucun moment ce n’est agressif de quelque manière que se soit. Oui ok c’est le premier titre et après? Après au mieux la guitare est un chouill’ plus incisive et la voix plus rugueuse au pire Eisbrecher se met à carrément singer leur compatriote d’Unheilig.

Je retrouve dans ce disque à peu près tout ce que l’on peut entendre sur un des albums du Graf: des mélodies parfois (un peu trop) sirupeuses, des ambiances gentiment naïves et de temps en temps un titre qui peps comme Verrückt qui pourrait VRAIMENT être sur un disque d’Unheilig… pas sur un récent mais sur un plus ancien.

En gros on est à des années lumières de Sünde ou Antikörper, la seule chose qui reste c’est la prod canon et le mix bien synthétique qui colle parfaitement au tout.

En fait le seul bémol de l’histoire c’est que le brise glace a perdu ce côté un peu indus qui faisait son charme sur l’autel de de la facilité mercantile. Oui c’est efficace, oui c’est parfois très bon mais ça ne marque pas autant que ça devrait. Surtout avec un type comme Alexx à la baguette.
Bien sans plus.