C’est au Mans que l’édition 2004 du Fury Fest se déroule. Exit le hangar de Rezé, c’est le parc des expositions près du célèbre circuit des 24heures qui sera cette année pris d’assaut par une horde de chevelus en tout genre.
Résolument plus métal que l’an dernier, le cru 2004 du Fury Fest va laisser des traces… et pas que sur les corps. Plus grand (2 scènes), plus long (3 jours), plus ambitieux (70 groupes!) et surtout plus méchant (qui a dit que Dying Fetus ou bien Hatebreed faisaient de la musique de chambre ?). En bref, un festival des musiques extrêmes comme il manquait un dans notre beau pays.
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Il faut beau, il fait chaud et on est au Parc des Princes, non pas pour voir le PSG prendre une raclée (lol) mais pour assister à un concert événement : le mythe du thrash (un peu sur le retour il faut le dire) qu’est Metallica accompagné de la machine de guerre Slipknot et des Lost Prophets. Les gallois faisant pour le coup office d’apéritif.
Si je vous dis Bobby Burns, au mieux vous me répondez que c’est le dernier bassiste en date de Soulfly, au pire vous dîtes « qui c’est celui là ? ». Et bien celui-là, avant d’officier chez Soulfly, a joué de la guitare dans un groupe nommé Primer 55, reprenant ainsi la grande tradition des groupes de néo à chiffres (ex : Factory 81, Project 86, Apartement 26 et j’en passe). Le premier album du groupe, Introduction To Mayhem donne dans un rap métal gueulard, basique mais d’une efficacité assez redoutable.
9 juin 2004, c’est la veille du bac philo (coïncidence ou signe du destin ???) que Soulfly choisit de venir se produire dans la superbe salle de l’Olympia, résultat : une salle à moitié pleine et un public relativement âgé.
Soulfly version 2004 n’est pas venu seul, il a amené dans ses bagages EyesBurn, le groupe yougoslave (comme je ne sais plus si ils sont serbes ou croates – y’a eu des guerres à cause de ça – je dis qu’ils sont yougos) qui est invité sur le dernier rejeton discographique du sieur Cavalera.
Le 24 mai 2004 restera comme le jour de sortie du nouvel album de Slipknot mais aussi comme celui du concert où il fallait être pour avoir la chance de (re)voir le célèbre groupe masqué en action.
Ce concert « secret » n’avait pour seul autre but que de se rôder un peu avant d’écumer les stades européens en compagnie de Metallica. Et comme pour toute bonne mécanique bien huilée, le rodage se passa presque sans encombre.