Après The Beast et un EP bien « burné », il était intéressant de voir comment Vader allait faire évoluer son death. Allaient-ils continuer sur la lancée qu’ils ont initié 3 albums plus tôt ou allaient-ils revenir à quelque chose de plus direct ?
Mardi 20 mars, journée chargée, il faut courir à droite à gauche et espérer arriver à l’heure pour voir le début d’un concert auquel je n’étais même pas censé aller. Les choses étant bien faites, Gwar joue le même soir…
Pour être honnête, Delain c’est exactement ce que j’exècre le plus dans le métal : une espèce de machin gothisant se voulant heavy avec une chouineuse en guise de chanteuse…
Mais comme on dit il en faut pour tous les goûts (même les mauvais niark niark niark) me voila donc en train de vous parler d’un disque que j’ai écouté pour ne pas mourir idiot (et avec un a priori négatif sur ce registre musical en particulier).
C’est le printemps, il fait beau et après une période de vache maigre, les concerts reprennent.
Pas motivé plus que ça à l’idée de traîner ma carcasse au concert d’un groupe dont je ne connais rien, je décide tout de même d’aller voir In Extremo, groupe germanique donnant dans un rock métal tendance folklorique avec cornemuse guimbardes et binious.
Haaaaa 1994… année bénie par les dieux de la musique tant elle fut riche en sortie qui ont marqué leur temps et qui sont encore d’actualité, je vous cite en vrac : le premier Korn, le grandiose Burn My Eyes de Machine Head et l’inusable Demanufacture de Fear Factory pour ne rester que parmi les plus célèbres. A côté de ces mastodontes, de petits groupes moins connus y sont également allés de leur perle comme Downset avec son premier album éponyme.