Unblessing The Purity marque le grand retour aux affaires de Bloodbath ! Après un Nightmares Made Flesh absolument démentiel, le all star band du death suédois revient avec un EP 4 titres de pure sauvagerie.

Oui 4 titres seulement serait-on tenté de dire vu la puissance de feu de ces 4 derniers.

Bloodbath - Unblessing The Purity

En 4 titres Bloodbath montre que le groupe n’a rien perdu de sa superbe malgré les changements de line-up. En effet, Peter Tägtgren est retourné faire mumuse avec PAIN et Mikael Åkerfeldt reprend la place qui était originellement la sienne : celle de chanteur. Dan Swäno a également fait ses valises, mécontent semble-t-il de la direction suivi par le groupe, c’est là qu’entre en scène Per « Sodomizer » Eriksson (ralalah ce pseudo) en tant que nouveau guitariste à temps plein.

De nouveau à 5, le groupe repart à l’assaut de la scène death avec ce brulot 100% pure agressivité qui risque de mettre tout le monde d’accord. On démarre sur Blasting The Virginborn qui est à mon goût la plus faible mais qui donne déjà le niveau de l’ensemble. Rythmique pachydermique, blast, riffs assassins et chant ! Ca change d’Opeth ! J’en vois déjà qui vont dire qu’il fait parfois de même dans Opeth, certes mais on ne peut pas dire que le rendu soit le même…

On enchaîne en suite le morceau de bravoure de cet EP Weak Aside. C’est pour moi un concentré de tout ce qui fait le charme de ce groupe. Tout y est ! Les soli supersoniques, les blasts qui explosent et ces rythmiques en arpège. Typiquement le genre de titre qui donne envie d’aller faire le ménage dans un pit, ça plus les grawls de Mike, c’est du bonheur. Les 2 autres titres sont à l’avenant, de très haut niveau.

Au final on se le passe en boucle tellement on reste sur faim parce que 4 titres c’est vraiment trop court, surtout quand ils sont de ce niveau. Alors certes, Bloodbath ne va pas révolutionner le death (comme sur ces précédentes sorties d’ailleurs) mais là n’est pas le propos. Ici il s’agit juste de pointures qui se servent de ce groupe comme un défouloir de luxe. Alors quand en plus ils y mettent toute la classe qu’on leur connaît, ça donne ça ! Un disque sur lequel il n’y a rien à jeter. Tout comme dans la discographie du groupe à ce jour d’ailleurs.

En attendant le live, dont on espère qu’il sera à la hauteur et pas simplement une exploitation commerciale du filon Bloodbath et un possible 3ème album.