Grande question: est-il de bon ton de faire des jeux de mots sur Star Wars en parlant du dernier Vader?
Je pense prendre le risque de me faire sabrer (HAHA).

Vader fait parti de ces groupes qui ont une formule et qui n’en démorde pas ou tellement peu que tout écart de conduite provoque un tollé parmi les fans tandis que les autres feront leur la phrase « c’est toujours pareil ».
90% du temps c’est vrai, cependant Vader nous a démontré avec Welcome To The Morbid Reich qu’avec un peu de bonne volonté, il pouvait faire du Vader « évolué » et que tout le monde était content.

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Sauf que ce coup-ci, Vader a pris une direction qui ferait bondir Maître Yoda. « Plus rapide plus facile plus séduisant est le côté obscur ». Voilà comment pourrait se résumer The Empire. Ca va vite, c’est rentre dedans, en écoutant Angels of Steel on est en terrain connu et on se dit que la prise de risque va être minimum: c’est le cas! Vader fait du Vader sans se fouler. Enfin sans se fouler… l’exécution est toujours ultra solide, le moindre solo défouraille à vue et le batteur ne fait pas semblant. Bref ça avoine non stop et le mélange maison de Death avec un soupçon de Thrash fait toujours des merveilles… pour peu qu’on ait envie de s’en coller jusque là parce que sur la durée, à moindre un fan inconditionnel des polonais, ça devient un poil redondant. D’autant que la prod, même si elle est de qualité, manque un poil de relief ce qui tend à rendre le tout très linéaire voir épuisant tellement ça latte en permanence.

Il y a bien de temps à autres quelques bonnes idées, des variations comme l’on pouvait en trouver sur le précédent opus – The Army-Geddon illustre mon propos (ce riff qui donne envie d’envahir la Pologne mon dieu…) – mais ces trop rares exceptions ne suffisent pas à garder captif l’auditeur. Un comble pour un disque d’à peine 33 minutes.

Vader fait du Vader (oui je sais il y a redite) seulement ce n’est pas avec The Empire là qu’ils vont conquérir la galaxie. Loin s’en faut.