HO LA BELLE PRISE! Je dis ça car je suis tombé sur le nouveau Turmion Kätilöt tout à fait par hasard. Et des surprises comme ça j’en redemande car quand un de mes coups de coeur récents sort un album, je me dois de ne pas le louper.

Diskovibrator a déjà 2 ans et c’est avec la régularité qui est la leur que nos finlandais sortent Dance Panique – album numéro sept.

Quoi de nouveaux sous le soleil de Kuopio? Pas grand chose à vrai dire. Le groupe propose toujours son Metal injecté de aux bidouillages électroniques et boosté par une prod toujours aussi monstrueuse. Ce combo sonore guitare/basse/batterie est pour moi totalement jouissif tant il sonne « exactement comme j’aime ». En fait la petite nouveauté vient du fait que contrairement à Diskovibrator qui avait par moment tendance à partir un peu dans tous les sens, Dance Panique est plus cadré si je puis dire.

Les différents morceaux ont des structures plus classiques au lieu d’enchaînements qui n’avaient pas toujours de cohérence entre eux. Est-ce que ça nuit à l’ensemble? Pas du tout. En fait, s’en est presque déroutant pour moi qui ait poncé Diskovibrator plus que de raison. Quoiqu’il en soit ça reste toujours ultra dansant –  Surutulitus ferait à coup sûr bouger des boules en boîtes avec son petit zigouigoui qui revient en boucle – quand ça ne part pas dans un délire qui fait penser à des musiques de jeux vidéos. L’intro de Kyynelten Tanssi dans son hystérie renvoie à la bande son de certains jeux musicaux japonais quand Uhriveri pourrait être celle d’un « manic shooter » de chez Cave. Je vous laisse choisir quel type de jeu pourrait le mieux convenir à Dance Panique. Sur le reste de l’album, ils varient encore les plaisirs avec des ambiances un peu plus sombres avec une affection toute particulière pour les titres en mid tempo au son puissant (Kuoleman Marssi, Vihko, Pienet Pirut etc).

Moins barré que son prédécesseur mais tout autant « ailleurs », Dance Panique est un peu plus sombre et propose un délire différent car moins immédiat. Cependant on finira par se passer en boucle Veren MakuSurutulitus et Dance Panique avant de se finir sur la géniale Uhriveri . Ca bute. Point.

Edit: ce n’est qu’après avoir écrit cette review que je tombe sur le clip de Dance Panique qui, « étonnamment », a une thématique orientée jeu vidéo. Comme quoi…