Hardcore Lives… non mais sérieusement… c’est un titre de disque de 2014 ça? C’est fini les années 90! Oui mais voila, ce n’est pas n’importe quel groupe qui fait ça et si il y en a bien un qui peut se permettre ce genre de chose, c’est bien Madball.

Oui parce qu’au delà du cliché que nous livre ici Madball sur un plateau, il faut que musicalement ça tienne la route derrière. Non ne dites rien, je sais… c’est du hardcore et à plus forte raison du hardcore new-yorkais donc je connais la chanson: c’est toujours pareil gna gna gna.

Madball - Hardcore Lives

Et bah ouais c’est toujours pareil! Et c’est ça qu’on aime! Ou pas. En effet, ce n’est pas simple de toujours faire la même chose tout en arrivant à se renouveler – allez donc demander à Iron Maiden ou Motörhead. Bref, Madball fait du Madball et pour le coup, ne se repose pas sur sa légende. Freddy & co propose ici un album efficace et direct. La prod est classique et sonne aussi moderne que puissante sans pour autant dénaturé le son du groupe, toujours aussi reconnaissable.

On pourra toujours dire que la seconde moitié de l’album est moins efficace que la première – ce qui est vrai, sans pour autant que ça fasse trop remplissage. En fait le seul véritable écueil de ce Hardcore Lives est son manque d’hymne. Vous savez ce titre fédérateur qui met tout le monde d’accord. Il y a bien DNA, plus madballesque tu meurs mais c’est justement son côté trop madballesque qui l’empêche d’avoir ce statut. Reste l’effrayant single Born Strong. Effrayant dans le sens où le guest sur la chanson… enfin LA guest même si on dirait un mec, cest Candace de Walls Of Jericho. Mais bordel c’est interdit de beugler de la sorte! C’était elle qu’il fallait prendre pour remplacer Angela chez Arch Enemy. Pi vla comment elle est gaulée…

Oui bon donc Hardcore Lives. Un bon Madball. Rien de révolutionnaire, juste du bon hardcore made in NYC comme on l’aime (ou adore le détester). Ca faisait un petit moment que j’avais laissé le groupe de côté et quel plaisir de les retrouver en forme!