Aujourd’hui pour la première fois nous allons parler de Drudkh, groupe actif depuis pas loin de 16 ans et dont Їм часто сниться капіж est le 11ème album. Rien que ça.

Commençons par le commencement, Drudkh est un groupe ukrainien qui fait du Black Metal tendance atmosphérique. Très influencé par les mythes et légendes slaves, cela se ressent dans la musique du groupe – mais je serai bien embêté de vous dire quoique se soit des paroles, le groupe ne les publiant pas. Et pour votre culture Drudkh se prononce « Drudekeu ».

Їм часто сниться капіж, qui traduit en anglais donne veut dire They Often See Dreams About the Spring, se compose de 5 titres pour environ 43 minutes. Les titres sont donc assez longs, le groupe y déroule des riffs efficaces dont la répétition n’est pas vraiment un handicap tant il sait distiller avec soin ses variations de rythme même si le lit de blasts en reste la base. Là où Drudkh fait vraiment montre d’un savoir faire assez incomparable pour moi, c’est dans cette capacité à pondre des ambiances ultra trippantes. Si ça fonctionne bien sur les 3 premiers titres (Nakryta Neba Burym Dakhom, U Dakhiv Irzhavim Kolossyu et Vechirniy Smerk Okutuye Kimnaty), c’est surtout sur les 2 derniers que ça vire au génie, grâce notamment à des riffs ultra haut de gamme. Za Zoreyu Scho Striloyu Syaye est pour moi la meilleure de l’album bien que Bilyavyi Den ‘Vtomyvsya I prytykh en soit une magistrale conclusion.

Côté prod, c’est simple, sobre et exactement ce qu’on attend de ce type de groupe. A écouter au casque de préférence pour bien profiter de cette quarantaine de minutes de bonheur.

En gros vous l’aurez compris, cet album est une petite merveille. Comme c’est le premier du groupe que je découvre, j’imagine que certains me diront que c’était mieux avant mais qu’importe! Je rêve de Drudkh dans la Patronaat du Netherlands Deathfest, avec le son qui va bien… quel pied ça pourrait être *regard de chat potté avec des étoiles pleins les yeux*